NVIDIA, bientôt 4 000 milliards de capitalisation, soit plus que PIB de la France
Il fut un temps où Nvidia était « juste » un fabricant de cartes graphiques pour gamers.
Aujourd’hui ? C’est la plus grosse capitalisation mondial, et probablement le moteur principal de la révolution en cours : l’IA. Elle est sur le point de franchir les 4 000 milliards de $ de capitalisation boursière. Une première dans l’histoire des marchés boursier.
Quelques chiffres en comparaison :
Capitalisation boursière de Nvidia : 3 847 milliards $
Dette publique française : 3 385 milliards €
Marché total des cryptomonnaies : 3 430 milliards $
Bitcoin (BTC) : 2 141 milliards $
PIB annuel de la France : ~3 300 milliards €
En clair : Nvidia vaut plus que le Bitcoin + Ethereum + Solana + toutes les autres cryptos réunies. Et presque autant que ce que l’État français doit à ses créanciers… Rien que ca !
Comment en est-on arrivé là ?
Tout s’est accéléré à partir de fin 2022, avec l’explosion publique de l’intelligence artificielle générative (merci ChatGPT).
Mais ce que peu de gens savent, c’est que derrière chaque modèle d’IA révolutionnaire, il y a une armée de cartes graphiques. Et Nvidia détient un quasi-monopole dans ce domaine avec ses GPU H100 et A100, devenus les briques fondamentales du nouveau monde digital.
C’est comme si, à l’arrivée d’internet, une seule entreprise contrôlait à la fois les câbles, les serveurs, les modems et les routeurs.
Une bulle ou un réel basculement ?
Certains diront que les marchés s’emballent, que c’est de la spéculation pure. Peut-être.
Mais il y a une différence majeure avec les bulles classiques : ici, la technologie existe, fonctionne, et surtout, elle rapporte déjà.
Les entreprises, les États, les hôpitaux, les start-up, les particuliers… tous commencent à intégrer de l’IA dans leur quotidien. Ce ne sont pas des promesses vides, ce sont des gains de productivité, des économies massives, des processus repensés.
Dans l’histoire des marchés, les bulles se forment souvent autour de rêves encore flous. Cette fois, le rêve est déjà une réalité et Nvidia vend les outils qui l’alimentent.
Ce qui est en train de se jouer dépasse la simple valorisation d’une entreprise. On parle d’une mutation globale, aussi structurante que l’arrivée de l’électricité ou d’internet. Sauf que cette fois, l’adoption est instantanée, les usages explosent, et l’effet réseau est démultiplié par le cloud.
Et maintenant ?
Est-ce que Nvidia continuera sa course vers les 5 000 milliards $ ?
L’IA transformera tous les métiers (y compris les nôtres et les vôtres) ?
Sommes nous en train d’assister à un changement de paradigme comparable à l’électricité ou à internet ?
Probablement, oui.
Nvidia n’est plus seulement un acteur de la tech : c’est l’architecte silencieux de notre futur numérique, ou le vendeur de pelle dans cette nouvelle rué vers l’or.
Son envol boursier n’est pas qu’un chiffre sur un graphique. C’est le reflet d’un basculement mondial où la donnée devient énergie, les algorithmes deviennent collaborateurs et où l’intelligence artificielle n’est plus une option, mais une infrastructure.
Alors oui, cette valorisation paraît folle. Mais dans un monde où l’IA s’invite dans nos maisons, nos métiers, nos investissements…
Peut-être que ce n’est pas Nvidia qui est trop haut, mais notre perception du futur qui est en retard.
« Chaque révolution commence par une idée… mais c’est toujours la spéculation qui la finance. » Et parfois, elle a le visage d’une carte graphique. »