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  • W
    • Warrant (ou " bon d'option ")

      Il s’agit d’un instrument spéculatif complexe, négociable en bourse, qui donne le droit d’acheter ou de vendre une valeur (action, obligation, indice, etc.), appelée « sous-jacent », à un prix connu au départ (« prix d’exercice »). La valeur du warrant augmente ou baisse en fonction de la variation de cours du sous-jacent mais aussi d’autres paramètres, dont notamment sa volatilité estimée par le marché.
      Un warrant a une durée limitée : il perd de la valeur à l’approche de sa date d’échéance.
      Enfin, un « effet de levier » démultiplie la performance du sous-jacent à la hausse comme à la baisse. Il est possible de perdre la totalité de son investissement.
      Les warrants n'offrent donc aucune garantie en capital. Ils s’adressent à des investisseurs avertis.
      Voir aussi : Sous-jacent, Effet de levier.

  • V
    • Valeur liquidative (VL)

      La valeur liquidative (VL) est le prix d’une part d’OPC (organisme de placement collectif), c’est-à-dire d’un fonds d’investissement (OPCVM, FCP, sicav, etc.). Elle reflète la valeur des actifs détenus dans le portefeuille de l’OPC. C’est à partir de cette valeur que l’on détermine le prix de souscription (prix d’achat) et de rachat (prix de vente) d’une part du fonds.

    • Valeur mobilière

      Une valeur mobilière est un titre financier émis par une entreprise (publique ou privée) qui donne accès à une part du capital de cette entreprise ou à un droit sur son patrimoine. Les valeurs mobilières sont transmissibles, s’achètent et se vendent. Elles peuvent être cotées en bourse.
      Les actions, les obligations, les parts de placements collectifs (OPC, fonds et sicav, etc.), les bons, les certificats, etc., sont des valeurs mobilières.

    • Valeur nominale (ou " nominal ") d'une action

      Prix d’émission des actions retenu lors de la constitution d’une société. La valeur nominale s’obtient en divisant le montant total d’une émission par le nombre de titres émis. La valeur nominale est donc différente du cours de bourse de l’action.

    • Vente à découvert

      Opération consistant à spéculer sur la baisse du cours d’un titre que l’on ne détient pas encore afin de réaliser une plus-value. Les titres vendus devant néanmoins être livrés à leur acheteur, cette opération s’accompagne en général d’un emprunt de titres auprès d’un tiers (cet emprunt pouvant être effectué par un intermédiaire). Pour déboucler l’opération, l’investisseur rachète plus tard le titre afin de le restituer au prêteur. La plus ou moins-value réalisée correspond alors à la différence entre le prix de vente initiale du titre et son prix de rachat postérieur.

    • Visa de l'AMF

      Il est apposé sur le prospectus des titres émis soumis au contrôle de l’AMF (actions, obligations, etc.), par exemple lors d'une introduction en bourse, d'une OPA ou d'une émission de jetons (ICO). Le visa atteste que le prospectus est complet, compréhensible et que ses informations sont cohérentes. Il n’implique ni approbation de l’opportunité de l’investissement, ni certification des documents comptables présentés.
      Voir aussi : Agrément.

    • Volatilité

      Amplitude de variation d’un titre, d’un fonds, d’un marché ou d’un indice sur une période donnée. Cette amplitude donne une indication sur le risque du placement. Plus elle est élevée et plus le titre, le fonds ou l’indice risque de subir des variations importantes à l’avenir.

  • U
    • Unité de compte (UC)

      Support d'investissement proposé dans les contrats d'assurance-vie dits « multisupport ». Il s'agit de placements non garantis investis sur les marchés financiers, par exemple dans des actions, des parts d'OPC ou de SCPI.
      Voir aussi : OPC, SCPI

  • T
    • Taxonomie (européenne)

      Classification européenne des activités économiques « durables » sur le plan environnemental. Une activité économique durable doit notamment avoir un impact important sur un ou plusieurs objectifs environnementaux (par exemple : l'atténuation du changement climatique, la préservation de la biodiversité). La Taxonomie répertorie un certain nombre de critères scientifiques précis, propres à chaque secteur d'activité, que les acteurs économiques (entreprises) doivent respecter pour que leur activité soit considérée comme durable.

    • Teneur de compte-conservateur

      Quand un investisseur investit en titres financiers, il ouvre un compte-titres sur lequel le teneur de compte-conservateur enregistre chaque opération (achat, vente, etc.). Il veille à leur conservation et à leur comptabilisation. Il doit également informer le client des opérations financières sur les titres qu’il détient (augmentation de capital, etc.) ou encore lui transmettre les éléments nécessaires à sa déclaration fiscale.

    • Titre de créance

      Instrument financier pouvant prendre la forme d'obligations, de titres de créances négociables ou de titres participatifs émis par une société ou par l’Etat (bons du Trésor, emprunts d’Etat). L’émetteur d’un titre de créance emprunte à l’investisseur sur une certaine durée (la durée du titre de créance). En contrepartie, l’investisseur perçoit régulièrement des intérêts.

    • Titre financier

      Sont considérés comme des titres financiers les titres de capital tels que les actions, les titres de créance (par exemple : les obligations) et les parts de placement collectif.

    • Trackers (ou ETF pour Exchange Traded Funds)

      Un tracker est un fonds d’investissement (un placement collectif) qui reproduit les variations d'un indice. En achetant un tracker, un épargnant s’expose aux variations à la hausse ou à la baisse des titres qui composent l'indice en question sans avoir besoin de les acheter. Un tracker peut être acheté ou vendu en bourse tout au long de la journée de cotation, comme des actions.
      Les trackers sont soumis à l’agrément de l’AMF ou d’une autre autorité européenne.

    • Trading / Négociation

      Le trading qualifie des opérations d’achat et de vente sur différents types d’actifs (actions, matières premières, devises, etc.) ayant pour finalité la réalisation d’un profit. Le trading s’effectue généralement par un trader qui achète et vend des produits financiers à partir de la salle des marchés d’une institution financière.

    • Trading à haute fréquence (HTF ou THF en anglais)

      Technique automatisée d'exécution d'une grande quantité d'ordres de bourse, qui s'appuie sur des programmes informatiques complexes.

    • Turbo

      Produit de bourse à effet de levier amplifiant à la hausse ou à la baisse les mouvements d’un actif sous-jacent (action, indice boursier, etc.). Investir dans un Turbo présente un risque de perte en capital, notamment du fait de l’existence d’une « barrière désactivante » : si le cours de l’actif sous-jacent atteint un niveau fixé à l’avance, le Turbo est désactivé, il ne peut plus être échangé et ne vaut plus rien.
      Voir aussi : Effet de levier, Sous-jacent

  • S
    • Solidaire (finance)

      Placement ou investissement dans des entreprises et associations du secteur de l'économie sociale et solidaire.

    • Sous-jacent (actif sous-jacent)

      Un actif sous-jacent à un placement est un élément de référence (action, panier d'actions, indice,  obligation, matière première, crypto-actif, etc.) qui sert au calcul de la valeur et du rendement du produit financier concerné. Ce dernier reproduit ou multiplie la performance de l'actif sous-jacent.

    • SPAC (Special Purpose Acquisition Company)

      Société sans activité opérationnelle qui s'introduit en bourse dans le but de lever des fonds pour financer une ou plusieurs acquisitions non identifiées à la date de l'introduction en bourse, mais dont la stratégie d'investissement est établie. Cet investissement est accessible au compartiment professionnel du marché réglementé d'Euronext Paris.

    • Spéculation

      La spéculation est une opération qui vise à miser sur l'évolution future d'une valeur (une action, un bien, une monnaie, etc.) dans l’espoir de percevoir un profit financier rapide. La spéculation entraine une prise de risque qui peut se traduire par une perte financière.

    • Split (division du nominal)

      Augmentation du nombre d'actions en circulation d'une société cotée, via l'émission de nouvelles actions qui sont distribuées aux actionnaires existants. Cette opération entraîne une baisse mécanique du prix de l'action, elle peut avoir pour objectif d'attirer un plus grand nombre d'investisseurs et d'améliorer la liquidité des actions.
      Voir aussi : Liquidité

    • SPPICAV (Société de placement à prépondérance immobilière à capital variable)

      Une SPPICAV est un OPCI ayant la personnalité juridique (société) et qui émet des actions. Une SPPICAV est gérée par une société de gestion de portefeuille.

    • Spread

      Le « spread » (écart en anglais) est la différence entre le taux de rendement d’une obligation et celui d’un emprunt « sans risque » de même durée. Il représente le supplément de rémunération (la « prime de risque ») que l’émetteur doit offrir à l’investisseur pour rémunérer le risque qu’il prend en investissant dans son titre. Plus l’investissement est risqué, plus la prime de risque offerte doit être élevée.

    • Système multilatéral de négociation (SMN)

      Plateforme qui, sans avoir la qualité de marché réglementé, assure la rencontre en son sein de multiples intérêts acheteurs et vendeurs d'instruments financiers (actions, obligations, produits dérivés, etc.), de manière à conclure des transactions sur ces instruments. Ce SMN peut être géré par un prestataire de services d'investissement (PSI) agréé ou par une entreprise de marché. Il est supervisé par les autorités réglementaires (en France : l’AMF en lien avec l’ACPR), qui valident ses règles et s’assurent en permanence de son bon fonctionnement. La principale différence avec un marché réglementé concerne le niveau d’information communiqué aux investisseurs (généralement plus élevé pour un marché réglementé).

    • Services d’investissement

      Les services d’investissement sont rendus par un intermédiaire financier, un prestataire de services d’investissement (PSI), c’est-à-dire par un professionnel à qui les investisseurs doivent s'adresser pour faire un investissement sur un marché financier. Il peut s’agir par exemple de passer un ordre de bourse, de souscrire un fonds d’investissement ou de bénéficier d’un conseil financier.
      Les PSI sont agréés par l’AMF.

    • Sicav (société anonyme à capital variable)

      Une sicav est un organisme de placement collectif (OPC), c’est-à-dire un « fonds d’investissement » qui réunit l’épargne d’un grand nombre d’épargnants pour l’investir dans des valeurs mobilières (actions, obligations, etc.). Cette épargne est investie de façon diversifiée par des professionnels (sociétés de gestion) selon une stratégie annoncée : investissements en actions françaises, internationales, en obligations en euros, en devises étrangères, investissements diversifiés en actions et en obligations, etc. En contrepartie de cette gestion diversifiée et professionnelle, des frais sont prélevés chaque année (les « frais courants »).
      Les sicav sont soumises à l’agrément de l’AMF ou d’une autre autorité européenne.

  • R
    • Retrait obligatoire

      A l’issue de toute offre publique (OPA, OPE, OPR, etc.), si les titres non apportés à l’offre représentent moins de 10% du capital et des droits de vote, l’actionnaire majoritaire peut mettre en œuvre un retrait obligatoire, c’est-à-dire que les actions ne seront plus cotées en bourse. Les titres des actionnaires minoritaires sont alors cédés de plein droit à l’actionnaire majoritaire moyennant une indemnisation.

    • Rolling spot Forex

      Opération au comptant sur le marché des changes reportable à échéance indéterminée. Ces opérations, qui peuvent se dénouer en principe en fin de journée, sont reportables tacitement du jour au lendemain, tant que les pertes n’absorbent pas les dépôts de garantie ou les marges.

    • Règlement-livraison

      En bourse, le système de règlement-livraison organise et sécurise la livraison des titres achetés (dont dépend le transfert de propriété), habituellement contre paiement, conformément à l’ordre passé. La durée de ce processus peut prendre 2 jours ouvrés.

    • Rendement (taux de)

      Le taux de rendement d’un placement prend en compte le revenu procuré (les intérêts et autres gains) et l’éventuelle variation, à la hausse ou à la baisse, de sa valeur. Le rendement s’exprime en un pourcentage annuel. Il est brut s'il est indiqué avant déduction des frais, ou net s'il est calculé après.

    • Résolution

      Décision soumise au vote des actionnaires d'une société cotée. Une résolution peut être proposée par le conseil d'administration de l'entreprise, ou par ses actionnaires, dans un certain délai avant la date de l'assemblée générale.
      Voir aussi : Assemblée générale

  • P
    • Prestataire de services d’investissement (PSI)

      Ce sont les entreprises d'investissement et les établissements de crédit (par exemple : les banques) qui fournissent des services d'investissement (par exemple : passer un ordre de bourse, souscrire à un fonds, bénéficier d’un conseil financier). Pour l’exercice de chacun de ces services, un agrément est requis auprès de l’AMF et/ou de l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) qui surveille les secteurs de la banque, du crédit et de l’assurance.

    • Prestataire de services sur actifs numériques (PSAN)

      Un PSAN fournit différents services liés à l'investissement en crypto-actifs. Pour fournir certains services (conservation, achat-vente de crypto-actifs contre monnaie ayant cours légal, échange de crypto-actifs contre d'autres crypto-actifs, plateforme de négociation), un PSAN doit obligatoirement obtenir l'enregistrement auprès de l'AMF, après avis conforme de l'ACPR. Un PSAN peut par ailleurs demander à l'AMF un agrément, optionnel, plus exigeant et protecteur pour l'investisseur, qui lui permet notamment de démarcher des clients. La liste blanche des PSAN enregistrés est disponible sur le site de l'AMF.
      Voir aussi : Crypto-actifs

    • Produit structuré

      Placement (fonds d’investissement, obligation, etc.) dont la valeur dépend de l’évolution d’un actif financier (une action, un indice boursier, etc.) selon une formule de calcul connue lors de la souscription. Par exemple : un placement d’une durée de 4 ans, assortie d’une garantie sur le capital placé au bout des 4 années, et dont la performance finale sera égale à 50% de l’évolution de l’indice CAC 40 durant ces 4 années.

    • Prospectus

      Document établi par une société lors de son introduction en bourse, d’une augmentation de capital, etc. Le prospectus est soumis au préalable au visa de l’AMF. Il contient des informations concernant la société et l’opération financière. Il est encadré par un règlement européen appelé Prospectus.

    • Pacte d'actionnaires

      Convention conclue entre tout ou partie des actionnaires d’une société qui régit leurs relations et la composition du capital.

    • Participation

      Distribution annuelle aux salariés d’une part des bénéfices réalisés par l’entreprise. La participation des salariés aux bénéfices est obligatoire dans les entreprises de 50 salariés ou plus, réalisant un bénéfice supérieur à 5% de ses capitaux propres. En l’absence d’indication contraire du salarié, la somme est versée sur un plan d’épargne salariale. Sinon, elle lui est versée directement.
      Voir aussi : Epargne salariale.

    • Parts et coupons

      Les modes d'affectation du résultat d'un OPCVM sont au nombre de 3 :

      • distribution pure : en fin d'exercice, l'OPCVM doit distribuer l'intégralité de son résultat et le report à nouveau enregistre uniquement les arrondis de coupons ;
      • capitalisation pure : le résultat annuel n'est pas distribué aux porteurs ou actionnaires mais « mis en réserve » (réinvestissement automatique) ;
      • distribution et/ou capitalisation : la société de gestion du FCP ou l'assemblée de la sicav choisit à chaque fin d'exercice l'affectation du résultat.

      Par ailleurs, les OPCVM à vocation générale peuvent avoir deux types de parts pour la distribution du résultat, les parts C (parts de capitalisation pure) ou les parts D (parts de distribution pure). Dans ce cas, il y aura une valeur liquidative pour chaque catégorie de parts et donc un code ISIN pour chaque catégorie de parts.

    • PEA (Plan d'épargne en actions)

      Le PEA permet d'investir en direct en actions d'entreprises européennes cotées ou dans des placements collectifs, dans un cadre fiscal favorable. Ses frais sont plafonnés depuis le 1er juillet 2020.

    • PEE (Plan d'épargne entreprise)

      Dispositif d’épargne collectif qui permet aux salariés d’une entreprise de se constituer, avec le concours de leur employeur, une épargne investie en valeurs mobilières (actions, obligations, fonds, etc.), dans un cadre fiscal favorable, en échange d’un blocage de cette épargne pendant une période de 5 ans généralement.

    • PEG (Plan d'épargne groupe)

      Plan d'épargne en entreprise qui permet aux salariés d’un même groupe d’entreprises de se constituer, éventuellement avec le concours de leur employeur, une épargne investie en valeurs mobilières, dans un cadre fiscal favorable et en échange d’un blocage de cette épargne pendant une période de 5 ans généralement.

  • O
    • OPC (Organisme de placement collectif)

      Un OPC est un organisme de placement collectif (un « fonds d’investissement » pouvant prendre la forme juridique d'un FCP ou d'une sicav) qui réunit l’épargne d’un grand nombre d’épargnants pour l’investir dans des valeurs mobilières (actions, obligations, etc.) ou dans l’immobilier (pour les OPCI). Cette épargne est investie de façon diversifiée par des professionnels (sociétés de gestion) selon une stratégie annoncée : investissements en actions françaises, internationales, en obligations en euros, en devises étrangères, investissements diversifiés en actions et en obligations, etc. En contrepartie de cette gestion professionnelle, des frais sont prélevés chaque année (les « frais courants »).
      Les OPC sont soumis à l’agrément de l’AMF ou d’une autre autorité européenne.

    • Ordre de bourse à la meilleure limite

      Type d'instruction d’achat ou de vente de titres (actions, ETF, etc.). Ce type d’ordre n’est assorti d’aucune indication de prix. A l’ouverture de la séance de la Bourse, il est transformé en ordre à cours limité, avec comme limite le prix d’ouverture. Pendant la séance, il devient un ordre à cours limité au prix de la meilleure offre (ordre d’achat) ou de la meilleure demande (ordre de vente).

    • OPC de capitalisation

      Les organismes de placement collectif (FCP, sicav…) de capitalisation, à l’inverse des placements de distribution, ne distribuent pas les revenus générés par les investissements réalisés : ces revenus sont automatiquement réinvestis dans le portefeuille. Le résultat annuel est « mis en réserves ».
      Les OPC peuvent avoir deux types de parts pour la distribution du résultat, les parts C (parts de capitalisation pure) ou les parts D (parts de distribution pure). Dans ce cas, il y aura une valeur liquidative pour chaque catégorie de parts et donc un code ISIN pour chaque catégorie de parts.

    • Ordre de bourse au marché

      Type d'instruction d’achat ou de vente de titres (actions, ETF, etc.). Ce type d’ordre consiste à vendre ou à acheter sans limite de prix, dans la limite des quantités disponibles. Il est prioritaire sur les autres types d’ordre et est exécuté immédiatement, sous réserve de trouver un acheteur ou un vendeur. Il est exécuté au cours d’ouverture pour les ordres passés avant l’ouverture de la séance de bourse.

    • OPC de distribution

      Un organisme de placement collectif (FCP, sicav…) de distribution, à l’inverse des placements de capitalisation, verse périodiquement (par exemple : tous les trimestres ou tous les ans) aux porteurs de parts, les revenus perçus de ses investissements (actions, obligations, etc.). En fin d'exercice, l'OPC doit distribuer l'intégralité de son résultat.
      Les OPC peuvent avoir deux types de parts pour la distribution du résultat, les parts C (parts de capitalisation pure) ou les parts D (parts de distribution pure). Dans ce cas, il y aura une valeur liquidative pour chaque catégorie de parts et donc un code ISIN pour chaque catégorie de parts.

    • Ordre indexé

      Type d’ordre qui permet de toujours rester positionné à la meilleure limite de même sens (achat ou vente), en suivant automatiquement les évolutions de celle-ci à la hausse ou à la baisse. Il est également possible de spécifier une limite au-delà de laquelle l’ordre indexé se comporte comme un ordre « à cours limité », cessant de suivre la meilleure limite.

    • OPC indiciel

      Un OPC (organisme de placement collectif) indiciel a pour objectif de suivre l'évolution d'un indice boursier. Pour cela, il investit dans les titres qui composent l’indice. Par exemple : un OPC indiciel ou un tracker CAC 40 a pour objectif de suivre l’évolution du CAC 40 (que l'indice monte ou baisse) en investissant dans les actions des sociétés qui composent le CAC 40.
      S’il est coté, l’OPC indiciel est parfois appelé « tracker » (ETF, ETC, etc.).
      Les OPC indiciels sont soumis à l’agrément de l’AMF ou d’une autre autorité européenne.

    • OPC maître/nourricier

      Un organisme de placement collectif (OPC) dit « nourricier » investit en parts d'un seul autre OPC dit « maître ». L'OPC maître peut être une sicav ou un FCP, ou encore un FCPR, un FCPI, etc.

    • OPCI (Organisme de placement collectif en immobilier)

      Un OPCI est un organisme de placement collectif qui réunit l’épargne d’un grand nombre d’épargnants pour l’investir dans l’immobilier. Cette épargne est investie de façon diversifiée par des professionnels (sociétés de gestion). Les OPCI peuvent prendre la forme de fonds de placement immobilier (FPI) ou de sociétés de placement à prépondérance immobilière à capital variable (SPPICAV).
      Les OPCI sont soumis à l’agrément de l’AMF.

    • OPCVM (Organisme de placement collectif en valeurs mobilières)

      Les OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières) sont des OPC pouvant bénéficier d’une autorisation de commercialisation auprès du grand public dans toute l’Union européenne. Ils obéissent à des règles harmonisées au niveau européen.
      Les OPCVM sont soumis à l’agrément de l’AMF ou d’une autre autorité européenne.

  • N
    • Notation extra-financière (finance durable)

      Evaluation d'un acteur économique (entreprise, collectivité, etc.) sous l'angle de ses politiques environnementale, sociale et de gouvernance, réalisée par une agence spécialisée, selon des critères précis.
      Voir aussi : ESG

    • Note d’information

      Ce document comporte l’ensemble des informations relatives à une offre publique (prix, financement de l’opération, expertise indépendante, etc.). Il est mis à disposition du public lors d’une offre publique d’achat (OPA), d’échange (OPE), etc.
      La note d’information est visée par l’AMF qui a vérifié que le document est complet et compréhensible pour l’investisseur et que les informations qu’il contient sont cohérentes avec l’opération présentée.

    • Note d’opération (financière)

      Note publiée lors d’une opération financière qui décrit les conditions et les caractéristiques de l’opération (offre publique, émission d’obligation par exemple).

    • Nominatif

      Voir : Actionnaire au nominatif

    • Notation (agence de)

      Une agence de notation évalue la capacité d'un emprunteur à rembourser le capital et les intérêts de ses dettes (on parle de solvabilité). Cet emprunteur peut être un Etat, une collectivité ou une entreprise. L'agence de notation émet une « note de crédit » qui peut être sollicitée (par l'emprunteur) ou non. L'échelle de notation peut varier d'une agence à une autre, et chacune a sa propre méthodologie d'évaluation.

  • M
    • Marché financier

      Un marché financier est un marché sur lequel peuvent être échangés des actifs financiers (actions, obligations, devises, produits dérivés, etc.) à des prix reflétant l’offre et la demande.

    • Marché réglementé

      Plateforme informatique ou système, géré par une entreprise de marché (par exemple : Euronext), qui assure la rencontre en son sein de multiples intérêts acheteurs et vendeurs d’instruments financiers (actions, obligations, produits dérivés, etc.) de manière à conclure des transactions sur ces instruments.
      Un tel marché est étroitement supervisé par les autorités réglementaires (en France, l’AMF en lien avec l’ACPR) qui valident ses règles, supervisent ses membres, s’assurent en permanence de son bon fonctionnement et contrôlent l’information communiquée aux investisseurs.

    • Masse obligataire

      La « masse obligataire » représente les détenteurs d’obligations. Les représentants de la masse ont, en principe, le pouvoir d’accomplir, au nom de celle-ci, tous les actes de gestion pour la défense des intérêts communs des détenteurs d’obligations. Ils ont accès aux assemblées générales des actionnaires en tant qu’observateurs sans droit de vote.

    • Médiation

      La médiation est un processus qui consiste à faire intervenir un tiers neutre et indépendant pour proposer un règlement amiable d'un litige et éviter si possible la voie judiciaire. Le médiateur de l'AMF est un service public gratuit.

    • Moins-value

      Perte résultant de la différence entre le prix de vente d'un titre et son prix d'achat ou de souscription. Elle est dite « latente » si la vente n'a pas encore eu lieu : il s'agit alors d'un simple calcul.

  • L
    • Label (finance durable)

      Un label est un point de repère permettant aux investisseurs d'identifier les produits financiers respectant un cahier des charges précis. En matière de finance durable, les principaux labels en France sont le label ISR, le label Greenfin et le label Finansol.

    • Liquidité

      Un marché ou un titre est liquide lorsque les transactions (achat-vente) s’effectuent de façon fluide, sans forte variation de cours, en raison de l’abondance des titres négociés. Un marché « liquide » est donc un marché sur lequel il est facile de vendre à un prix proche du prix affiché.

  • I
    • Indice boursier

      Un indice boursier mesure l’évolution des cours de bourse d’un échantillon de sociétés cotées. Il rend compte de la tendance générale d’évolution d’un marché, d’un secteur ou d’une catégorie de sociétés. Euronext Paris SA calcule plusieurs indices boursiers comme le CAC 40 et le SBF 120.

    • Initial Coin Offering (ICO ou Offre au public de jetons)

      Une offre au public de jetons est une opération de levée de fonds par laquelle une société ayant un besoin de financement émet des actifs numériques, aussi appelés « tokens », auxquels les investisseurs souscrivent le plus souvent avec des crypto-actifs (comme le Bitcoin). Ces jetons peuvent permettre d'accéder, dans le futur, à des produits ou services de cette société. La loi Pacte a créé un visa optionnel pour les ICO, à solliciter auprès de l'AMF qui tient une liste blanche des offres ayant obtenu ce visa. Les ICO sans visa ne sont pas illégales mais n'ont pas le droit d'effectuer du démarchage.
      Voir aussi : Crypto-actif.

    • Instrument financier

      Terme désignant un titre ou un contrat financier tel que les actions, les titres de créances (dont les obligations), les parts d’organisme de placement collectif, les options, les warrants, etc. Un instrument financier peut être coté ou non.

    • Intéressement

      Complément collectif de rémunération des salariés, l’intéressement est lié aux performances réalisées par l’entreprise. Le salarié est informé annuellement de la somme qui lui est due. En l’absence d’indication contraire du salarié, l'intéressement est versé sur un plan d’épargne salariale.
      Voir aussi : Epargne salariale.

    • Intérêt

      L’intérêt rémunère un prêt d’argent ou un placement en titres de créances (une obligation par exemple). Il résulte de l’application d’un taux d’intérêt. Les taux d’intérêt peuvent être fixes ou variables.

    • Intermédiaire financier

      Pour vendre ou acheter des placements financiers, les investisseurs doivent s'adresser à un professionnel : l’intermédiaire financier. Il peut s'agir d'une banque, d'une entreprise d'investissement, d'un courtier en ligne, d’une société de gestion, d’un conseiller en investissements financiers, etc. Son statut conditionne les services qu’il est autorisé à proposer à l’investisseur (par exemple : réception/transmission d'ordres, conseils en investissement, tenue de comptes, etc.).

    • Investissement socialement responsable (ISR)

      Démarche consistant à intégrer, en plus de critères financiers, des critères extra-financiers, environnementaux, sociaux et de gouvernance, pour la sélection de placements financiers (actions, fonds). Les placements collectifs relevant de l'ISR peuvent avoir différentes stratégies d'investissement et certains disposent du label public ISR.
      Voir aussi : ESG

  • H
    • Horizon de placement

      Durée souhaitée d'un placement. Avant de placer son argent, chaque épargnant doit s’efforcer de bien définir son objectif d’épargne. L’horizon de placement découle de cet objectif. Pour un investissement en bourse, c’est la durée minimale pendant laquelle il faut prévoir de ne pas avoir besoin de l’argent placé.

  • G
    • Garantie de capital

      Garantie contractuelle permettant au souscripteur d’un placement de récupérer, à tout moment et/ou à la fin du placement, au moins le montant des versements effectués à la souscription. On parle alors de placement sans risque. Pour bénéficier de la garantie, l’épargnant doit parfois bloquer son épargne sur une certaine durée.

    • Gestion pilotée (épargne retraite)

      Mode de gestion qui consiste à investir dans des actifs plus risqués au début de la souscription, puis à basculer progressivement vers des actifs moins risqués à mesure que la date de départ en retraite approche afin de sécuriser l'épargne accumulée au fil des années. La gestion pilotée est proposée par défaut au sein du plan d'épargne retraite (PER) et effectuée en fonction du profil de l'investisseur : « prudent », « équilibré » ou « dynamique ».
      Voir aussi : PER (Plan d'épargne retraite)

    • Green bond (obligation verte)

      Titre de créance émis par une entreprise, une collectivité ou un Etat pour financer un ou des projets contribuant à la transition écologique ou ayant un impact positif sur l'environnement. Le fonctionnement d'un green bond est similaire à celui d'une obligation classique : la différence tient dans les engagements précis pris par l'émetteur du green bond sur l'usage des fonds récoltés et la publication d'un rapport annuel rendant compte de la vie des projets.
      Voir aussi : Obligation

    • Greenwashing (éco-blanchiment)

      Méthode marketing consistant à utiliser l'argument écologique de façon disproportionnée (voire trompeuse) pour améliorer l'image d'un placement financier. Pour lutter contre cette pratique, la communication des professionnels sur les placements responsables ou durables est encadrée par l'AMF.

  • F
    • Fonds de fonds

      Un fonds de fonds est un organisme de placement collectif (OPC) investissant principalement en parts d'autres OPC. Un fonds de fonds offre à l’investisseur une diversification plus importante de son placement, par exemple lorsque le capital est réparti sur des fonds d’investissement gérés par différentes sociétés de gestion. En contrepartie de cette diversification accrue, les frais courants sont souvent plus élevés : les frais du fonds de fonds s’ajoutent à ceux des fonds dans lesquels il investit.
      Les fonds de fonds sont soumis à l’agrément de l’AMF ou d’une autre autorité européenne.

    • Fonds d’investissement (placements collectifs)

      Voir : OPC.
      Voir aussi : Document d’informations clés (DIC).

    • Fonds professionnel à vocation générale

      Organisme de placement collectif (OPC) bénéficiant de règles plus souples en termes d'investissement et de stratégies mises en œuvre. Les conditions d’accès ainsi que les montants minimaux d’investissement dans ce type d’OPC sont encadrés. Ce type d'OPC est réservé à des investisseurs professionnels ou à des personnes investissant au moins 100 000 euros (via un mandat de gestion).

    • Forex

      Le Forex, pour « Foreign exchange », est un marché sur lequel s’échangent les monnaies du monde entier 24 h/24, 7 j/7. Ce marché n’est pas régulé, contrairement par exemple au marché d’actions. Cela signifie que les prix sont fixés directement par les différents intervenants professionnels (les établissements financiers, les banques centrales, les grandes entreprises, les investisseurs institutionnels). Les taux de change varient sans cesse : le Forex est un marché sur lequel on vend des produits financiers très risqués, avec un effet de levier, tels que les CFD.
      Voir aussi : CFD.

    • FPI (Fonds de placement immobilier)

      Les FPI appartiennent à la catégorie des organismes de placement collectif immobiliers (OPCI). Ils sont investis dans des actifs immobiliers à hauteur de 60% minimum.
      Les FPI sont soumis à l’agrément de l’AMF.

    • Frais courants (placements collectifs)

      Frais prélevés chaque année sur les placements collectifs (FCP, sicav, etc.). Ils se composent essentiellement des frais de gestion, qui rémunèrent la société de gestion, et de fonctionnement. Les frais courants sont directement déduits de la valeur liquidative, qui est calculée nette de frais. Ils sont indiqués dans le DIC (document d’informations clés) obligatoirement remis aux investisseurs.

    • Frais de courtage (actions)

      Frais prélevés par les intermédiaires boursiers sur les ordres de bourse passés par leurs clients. Le plus souvent, ils sont calculés proportionnellement au montant de l’ordre passé. Ils sont parfois proposés sous forme de montants fixes (forfaits).
      Ces frais varient en fonction de l’intermédiaire, du montant des opérations effectuées, du canal de passation des ordres (internet, téléphone ou agence) et en fonction du marché (actions, obligations ; Euronext Paris, Bourse de Francfort, de Londres, etc.).
      Ils sont plafonnés, mais ce plafond ne s'applique pas aux opérations sur des titres cotés hors de l'Union européenne et de l'Espace économique européen.

    • Future

      Terme anglais désignant un contrat à terme négocié sur un marché organisé entre deux parties : l’acheteur s'engage à acheter, et le vendeur à vendre, un actif sous-jacent (actions, obligations, devises, matières premières, indices boursiers, etc.) à un prix fixé à l'avance pour une livraison et un règlement à une date future spécifiée dans le contrat.
      Les « futures » n'offrent aucune garantie en capital. Ils s’adressent à des investisseurs avertis.
      Voir aussi : Sous-jacent.

    • FCPR (Fonds commun de placement à risques)

      Fonds de capital-investissement. Les FCPR réunissent l’épargne d’un grand nombre d’épargnants pour en investir au moins 50% en titres d’entreprises non cotées en bourse dont il a vocation à favoriser le développement. Au cours de la période d’investissement, qui peut aller jusqu’à 10 ans, l’épargne investie n’est pas disponible. C’est un placement risqué. Au terme de la vie du fonds, les éventuelles plus-values sont partagées entre les porteurs de parts.
      Les FCPR sont soumis à l’agrément de l’AMF.

    • FIA (Fonds d'investissement alternatifs)

      Les FIA constituent des placements collectifs. Pour l’essentiel, ce sont des FCP et sicav, mais aussi des fonds d’épargne forestière, immobilière ou de capital-investissement, etc.
      Les FIA sont soumis à l’agrément de l’AMF ou d’une autre autorité européenne.

  • E
    • Epargne salariale

      Epargne organisée dans l’entreprise, sous différentes formes : Plan d’épargne entreprise (PEE), Plan d'épargne retraite (PER), Plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO), actionnariat salarié, etc. Les salariés peuvent verser sur leur plan tout ou partie de leur prime d'intéressement et/ou de participation, et effectuer des versements volontaires. L’argent peut être investi dans un fonds d’actionnariat salarié et/ou un ou plusieurs fonds diversifiés (FCPE), plus ou moins risqués suivant leur composition (monétaires, obligations, actions).

    • ESG (critères)

      Les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) permettent d'évaluer la prise en compte du développement durable et des enjeux de long terme dans la stratégie des acteurs économiques (entreprises, collectivités, etc.). Ils sont utilisés dans les stratégies d'investissement durable comme l'investissement socialement responsable.
      Voir aussi : Investissement socialement responsable (ISR)

    • ESMA

      European Securities and Markets Authority, en français Autorité européenne des marchés financiers : autorité de surveillance européenne indépendante dont le siège est à Paris. Elle réunit les régulateurs des marchés financiers des États membres de l’Union européenne. Cette autorité contribue à la création de normes et de pratiques communes en matière de réglementation et de surveillance. Elle a pour mission de renforcer la protection des investisseurs et de promouvoir la stabilité et le bon fonctionnement des marchés financiers.

    • ETF (Exchange Traded Fund)

      Un ETF, parfois appelé tracker, est un fonds indiciel coté dont l'objectif est de reproduire l'évolution d'un indice (ou parfois d'une devise ou d'une matière première). En achetant un ETF, un épargnant s’expose aux variations à la hausse ou à la baisse d'un indice sans avoir besoin d'acheter tous les titres qui le composent. Un ETF peut être acheté ou vendu en bourse tout au long de la journée de cotation, comme des actions « classiques ».
      Les ETF sont soumis à l’agrément de l’AMF ou d’une autre autorité européenne.

    • Euroclear France

      Euroclear est une société qui participe au bon fonctionnement des marchés de titres (actions, obligations, etc.). Elle garantit en particulier qu’il n’y a pas de création ou de disparition de titres financiers au fur et à mesure des échanges réalisés sur les différents marchés : c’est le dépositaire central des valeurs mobilières en France. Elle assure également la gestion du système informatique de règlement-livraison des titres échangés.

    • Effet de levier

      L’effet de levier est une technique financière qui permet de prendre une position plus importante que la somme investie et qui amplifie les gains potentiels ou les pertes en cas d'évolution de marché contraire aux anticipations. Pour en bénéficier, l’investisseur a recours à l’endettement ou le plus souvent à des produits dérivés, pour spéculer sur la hausse ou la baisse d'un titre financier. L’investisseur peut perdre plus que son investissement initial si le cours évolue en sa défaveur.

      En Europe, l'effet de levier est plafonné pour protéger les investisseurs de pertes trop importantes (5x le montant investi maximum sur les actions, 2x pour les crypto-actifs).

    • Enregistrement

      Procédure à réaliser par un intermédiaire financier, auprès de l'AMF, préalablement à la commercialisation de certains services et produits financiers visés par la réglementation (biens divers, services sur actifs numériques).
      Voir aussi : Prestataire de services sur actifs-numériques (PSAN), Biens divers (intermédiation en)

    • Epargne retraite

      Ensemble des produits d’épargne dédiés à la retraite, tels que le plan d’épargne retraite (PER). Les anciens produits comme le plan d’épargne retraite populaire (PERP) et le plan d'épargne pour la retraite collectif (PERCO) ne sont plus commercialisés depuis le 1er octobre 2020, mais ils peuvent être conservés s'ils ont été souscrits avant cette date. D’autres produits d’épargne de long terme peuvent aussi être utilisés pour se constituer un complément de revenus pour la retraite : par exemple l’assurance-vie ou les placements dans l’immobilier.

  • D
    • Démarchage

      Il y a démarchage bancaire ou financier dès lors qu'une personne est contactée directement par un professionnel ou une société, sans qu'elle l'ait sollicité, pour lui proposer la réalisation d’opérations bancaires ou financières, ou encore la fourniture de services relatifs à ces opérations. Cette prise de contact, qui peut se faire par courrier, email ou par téléphone, est un démarchage dès lors que ce contact émane d’un professionnel dont vous n’êtes pas client. Il y a également démarchage bancaire et financier, quelle que soit la personne à l’initiative de la démarche (démarcheur ou personne démarchée), lorsque le contact s’effectue au domicile de la personne démarchée, sur son lieu de travail ou dans tout autre endroit non destiné à la commercialisation de produits, instruments et services financiers (un salon ou une foire par exemple).

    • Dépositaire

      Société chargée d’assurer la sécurité des investissements dans un placement collectif. Elle doit « conserver » les titres sur lesquels l’épargne est investie. Le dépositaire du fonds vérifie la réalité et la régularité des opérations d’achat ou de vente de titres pour le compte des souscripteurs.
      Les dépositaires sont eux-mêmes surveillés par l’AMF.

    • Dérivé (produit)

      Instrument financier dont le prix dépend de celui d’un autre instrument (une action, une obligation, etc.) que les professionnels appellent le « sous-jacent ». Par exemple : CFD, options, swaps, turbos, warrants, etc.
      Voir aussi : Sous-jacent

    • Devise

      La devise est l'unité monétaire d'un pays. Dans la zone euro, la devise est l’euro (EUR). Une devise est émise par une banque centrale qui en assure le contrôle. Les devises les plus connues sont : le dollar américain (USD), le franc suisse (CHF), la livre sterling (GBP), ou encore le yen japonais (JPY). Le cours d’une devise par rapport à une autre varie en permanence. C’est sur ces fluctuations que s’effectue la spéculation sur le Forex. Les crypto-actifs comme le Bitcoin ne sont pas considérés comme des devises.

    • Dilution (actions)

      Un actionnaire détient un certain pourcentage de capital et de droits de vote dans l’entreprise dont il est actionnaire. Une dilution a lieu lorsque ce pourcentage de capital et de droits de vote diminue sans que l’actionnaire n’ait cédé de titres : par exemple, lorsqu’il ne souscrit pas à de nouvelles actions lors d’une augmentation du capital de l’entreprise.

    • Distribution (placements collectifs)

      Un organisme de placement collectif (FCP, sicav…) de distribution, à l’inverse des placements de capitalisation, verse périodiquement (par exemple : tous les trimestres ou tous les ans) aux porteurs de parts, les revenus perçus de ses investissements (actions, obligations, etc.).

    • Diversification

      Répartition au sein d’un portefeuille entre différents types de titres financiers (actions, obligations), différentes régions géographiques, différentes monnaies et différents secteurs d’activité. La diversification réduit le risque de perte d’un placement. A l'échelle d'un patrimoine, la diversification entre plusieurs placements de nature et de risque différents permet également de réduire le risque de diminution de la valeur de ce patrimoine.

    • Dividende

      Part du bénéfice d’une société distribuée aux actionnaires. Le dividende est le revenu rémunérant l'actionnaire en contrepartie des capitaux qu'il a mis à disposition de l'entreprise. Il est généralement versé chaque année, le plus souvent en numéraire, mais peut parfois être distribué en partie ou en totalité en titres. Il n'est pas automatique et varie en fonction des bénéfices réalisés par l’entreprise. Le montant du dividende est voté chaque année lors de l’assemblée générale des actionnaires.

    • Document d'enregistrement universel (ex document de référence)

      Les sociétés cotées sur un marché réglementé (comme Euronext Paris) ou sur un « système multilatéral de négociation organisé » (c'est-à-dire un marché moins réglementé, comme Euronext Growth, anciennement Alternext) peuvent publier un document d'enregistrement universel annuel, enregistré ou déposé auprès de l'AMF. Ce document n'est pas lié à une opération financière. Il n'est pas obligatoire.
      C'est un document officiel qui permet aux investisseurs d'obtenir un ensemble d'informations complet et actualisé sur les comptes financiers, la gouvernance, le contrôle et les caractéristiques juridiques de la société.
      Dans le cadre d'une introduction en bourse, l'AMF approuve le prospectus, qui comporte notamment le document d'enregistrement universel, après avoir vérifié que les informations qu'il contient sont complètes, cohérentes et compréhensibles.

    • Document d'information
      Document établi par une société cotée dans le cadre d’une fusion avec une autre société, d’une scission (division de l’activité) ou d’un apport partiel d’actifs (une activité est cédée à une autre société qui paie avec ses titres). Ce document est enregistré par l’AMF. Il contient les motifs et objectifs de l’opération, la valorisation des apports, le rapport d’échange retenu, les éléments de détermination de la parité d’échange, les conséquences de la fusion ou des apports sur la société bénéficiaire, les rapports des commissaires aux apports et les autorisations juridiques.
  • C
    • CIF (Conseiller en investissements financiers)

      Professionnel justifiant d'un diplôme, d'une formation ou d'une expérience lui permettant d'exercer, à titre d'activité habituelle, le conseil en investissement financier. A ce titre, il peut recommander d’investir en instruments financiers (actions, obligations, parts de fonds d’investissement, etc.), ou également dans des biens divers (vins, or, pierres précieuses, etc.). Son conseil doit être fourni par écrit et doit tenir compte de la situation financière de l’épargnant, de son expérience en matière financière et de son objectif de placement.
      Le CIF est un professionnel suivi par l'AMF (qui peut le contrôler et le sanctionner) et qui doit être enregistré dans un fichier tenu par l’Orias (registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance). Il doit aussi adhérer à une association professionnelle agréée par l'AMF.

    • Club d'actionnaires

      Club mis en place par une entreprise cotée. Les clubs organisent des évènements pour les actionnaires adhérents et offrent parfois des avantages (ristournes) sur des produits de l’entreprise. L’objectif d’un tel club est d’assurer la promotion de la société auprès des actionnaires et de les fidéliser. Il permet également à l’entreprise de mieux connaitre ses actionnaires et aux actionnaires de mieux connaitre l’entreprise.

    • Code ISIN

      Code utilisé pour identifier un instrument financier (action, obligation, fonds d’investissement, etc.). Ce code ISIN (International Securities Identification Number) est composé de deux lettres indiquant le pays d'émission du titre (FR pour la France) et de dix chiffres propres à chaque titre. Il est délivré par la société Euroclear qui assure, en France, le rôle de dépositaire central.

    • Commercialisateur

      Aussi appelé distributeur : réseau de distribution bancaire et financier (établissements de crédit, entreprises d’investissement, compagnies d’assurance, courtiers, conseillers financiers, etc.) qui propose la souscription d’un produit financier comme par exemple un placement collectif (OPCVM, FCP, sicav, etc.).

    • Commission de mouvement

      Frais facturés à l’OPC (organisme de placement collectif : OPCVM, FCP, sicav) sur toutes les opérations effectuées sur le portefeuille (achat et vente d’actions par exemple). Cette commission est directement déduite de la valeur liquidative (la valeur d’une part) qui est publiée nette de frais.
      Voir aussi : Valeur liquidative

    • Commission de rachat ou "droit de sortie"

      Montant, généralement exprimé en pourcentage, que l’investisseur doit payer à chaque fois qu’il vend des parts d’OPC (OPCVM, FCP, sicav). Ces frais diminuent la somme reçue de la vente des parts.

    • Commission de souscription ou "droit d'entrée"

      Montant, généralement exprimé en pourcentage, que l’investisseur en OPC (OPCVM, FCP, sicav) doit payer à chaque fois qu’il achète des parts. Ces frais sont déduits du montant investi dans l'OPC.

    • Compte-titres/compte-espèces

      Pour détenir des instruments financiers (actions, obligations, OPCVM, etc.), il est nécessaire d'ouvrir un compte spécifique auprès d'une banque ou d'un courtier, appelé compte-titres (ou un PEA) sur lequel sont inscrits ces titres financiers. Il faut en parallèle détenir un compte-espèces qui sera débité en cas d'achat ou crédité en cas de vente de ces titres ou de paiement de dividendes : le compte-titres n'enregistre pas de mouvements de liquidités.

    • Conseil en investissement

      Recommandation personnalisée portant sur des instruments financiers, par exemple : des fonds et sicav ou des actions. Le règlement européen Abus de marché définit des règles précises de diffusion de ces recommandations, notamment celles de révéler son identité, ses sources et ses éventuels conflits d'intérêts.

    • Contrat à terme

      Contrat entre deux personnes qui s’engagent à acheter (l’acheteur du contrat) et à vendre (le vendeur) une quantité déterminée d’actifs (matières premières, actions, obligations, etc.) à un prix fixé, pour une livraison et un règlement à une date future, également spécifiée dans le contrat.

  • B
    • Bulletin d'option (ou avis d'option)

      Le bulletin d'option (ou avis d'option) est transmis une fois par an aux détenteurs d'un plan d'épargne salariale. Il leur permet de décider de percevoir ou de placer les sommes versées par leur employeur au titre des primes d'intéressement et/ou de participation.

    • Best-effort (stratégie d'investissement)

      L'approche « best-effort » (en français « meilleur effort ») en gestion d'actifs est une stratégie d'investissement durable qui consiste à sélectionner les entreprises dont la performance ESG s'est améliorée dans le temps.
      Voir aussi : ESG

    • Best-in-class (stratégie d'investissement)

      L'approche « best-in-class » (en français « meilleur de sa catégorie ») en gestion d'actifs est une stratégie d'investissement durable qui consiste à sélectionner les entreprises les mieux notées d'un point de vue extra-financier, pour chaque secteur d'activité, sans privilégier ou exclure a priori aucun secteur.
      Voir aussi : ESG

    • Best-in-universe (stratégie d'investissement)

      L'approche « best-in-universe » (en français « meilleur d'un univers d'investissement ») en gestion d'actifs est une stratégie d'investissement durable qui consiste à sélectionner les entreprises les mieux notées d'un point de vue extra-financier, tous secteurs confondus.
      Voir aussi : ESG

    • Biens divers (intermédiation en)

      Propositions d'investissement dans des biens tangibles (vin, forêt, pierres précieuses, etc.), mettant en avant la possibilité d'un rendement, soumises à un enregistrement préalable obligatoire auprès de l'AMF. Les offres bénéficiant de cet enregistrement sont consultables sur une liste blanche sur le site internet de l'AMF.

    • Bitcoin

      Apparu en 2009, le Bitcoin est un crypto-actif (ou actif numérique), appelé en langage courant « monnaie virtuelle » ou « crypto-monnaie ». Il s'échange en ligne : il n'existe pas de pièces ou de billets. Le Bitcoin repose sur un protocole informatique de transactions cryptées et décentralisées appelé blockchain.
      Voir aussi : Crypto-actif

    • Blockchain

      Chaîne de blocs en français. Technologie de base de données sécurisée fonctionnant comme une chaîne de signatures électroniques. Née avec le Bitcoin, cette technologie sert à échanger de la valeur sur internet, sans l'intervention d'un tiers de confiance. Elle est utilisée pour l'émission des crypto-actifs.

    • Bourse

      Marché financier où se vendent et s'achètent des instruments financiers (actions, obligations, etc.), de façon désormais totalement dématérialisée. La bourse est l'une des sources de financement de l'économie. Elle permet aux entreprises, aux collectivités locales et à l'Etat, en émettant des actions ou des obligations, de se procurer des fonds pour financer leurs investissements.

  • A
    • Action

      Titre de propriété qui représente une partie du capital de l’entreprise qui l’a émis. L'action peut rapporter un revenu (le dividende) et donne à son propriétaire un droit de vote en assemblée générale. Les actions peuvent être cotées en bourse. C’est un placement risqué dont la valeur peut fluctuer à la hausse comme à la baisse.

    • Action de préférence

      Catégorie d'actions qui donnent à leurs détenteurs des droits différents de ceux attachés à des actions « classiques ». Par exemple : suppression du droit de vote, quote-part supérieure du dividende, etc.

    • Action de priorité

      Catégorie d’actions qui peuvent donner droit à un avantage financier (dividende préférentiel ou dividende supplémentaire) ou extra-financier, comme un droit d’information supplémentaire ou un droit de consultation de la direction de la société avant une assemblée générale.

    • Action fractionnée (ou fraction d'action)

      Offre d'investissement permettant d'acquérir une partie (un dixième par exemple) d'une ou de plusieurs actions dont la valeur unitaire est élevée (plusieurs milliers d'euros ou de dollars par exemple). Certaines offres permettent d'acheter de vraies fractions d'actions par le biais d'un programme d'investissement mensuel : les fractions d'actions acquises sont regroupées en actions « entières » dès que possible et l'investisseur bénéficie alors des droits associés à la détention de ces actions (dividende, vote en assemblée générale). D'autres offres sont des contrats financiers dont la performance réplique le cours de l'action sous-jacente, parfois avec un effet de levier qui multiplie les gains ou les pertes : dans ce cas, l'investisseur ne bénéficie pas des droits associés à la détention d'actions en direct.

    • Actionnaire au nominatif

      Actionnaire connu nominativement de la société cotée, il reçoit directement de celle-ci l’information destinée aux actionnaires. Deux formes de détention au nominatif sont possibles :

      • les actions détenues au « nominatif pur », qui sont uniquement inscrites au nom de leur propriétaire dans un compte-titres tenu par la société ;
      • les actions détenues au « nominatif administré », qui sont également inscrites à la demande de leur propriétaire dans un compte d’administration chez l’intermédiaire financier de leur choix, chargé de tenir leur compte-titres ouvert chez l'émetteur. Dans ce cas, les actions figurant sur ce compte-titres sont également inscrites dans ce compte d'administration.
    • Actionnaire au porteur

      Actionnaire inscrit dans les comptes tenus par son intermédiaire financier et non connu de la société dont il détient des actions.

    • AEMF

      Autorité européenne des marchés financiers : voir ESMA.

    • Agrément (de l'AMF)

      Autorisation délivrée par l’AMF à une société du secteur financier. Un agrément de l'AMF est nécessaire à une société souhaitant gérer des placements collectifs (FCP, sicav, etc.), ou directement les portefeuilles personnels de ses clients. Le but de ces agréments est de vérifier que la société dispose de moyens suffisants pour assurer les services qu'elle propose et de veiller à la protection des intérêts des investisseurs. L’AMF peut retirer à une société son agrément si celle-ci ne dispose plus de moyens suffisants ou ne respecte pas la réglementation. L'AMF délivre également des agréments à d'autres acteurs tels que les prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) et les prestataires de services de financement participatif (PSFP). Elle donne également un avis conforme à l'agrément délivré par l'ACPR aux entreprises d'investissement et établissements de crédits fournissant des services d'investissement en France.

    • Arbitrage

      Opération qui consiste à vendre un titre pour en acheter un autre. Ce vocabulaire est utilisé notamment dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie en unités de compte (UC) pour désigner un changement de la répartition des investissements entre les supports d’investissement (les UC qui sont souvent des FCP ou des sicav). Il est aussi possible de faire des arbitrages au sein de votre plan d'épargne salariale.

    • Assemblée générale (AGE, AGM, AGO)

      Réunion des actionnaires d'une société.

      • L'assemblée générale ordinaire (AGO) a lieu au moins une fois par an, dans les 6 mois suivant la date de clôture des comptes de la société. Son objet principal est l’approbation des comptes de l’exercice écoulé. Y sont également votés des « projets de résolution » portant sur des décisions qui n’ont d’impact ni sur le capital de la société, ni sur ses statuts. Les décisions y sont prises à la majorité simple (au moins 50% d’approbation).
      • La société convoque une assemblée générale extraordinaire (AGE) lorsque la direction soumet au vote des actionnaires des décisions dont la mise en oeuvre, si elles sont votées, modifiera le capital de la société ou ses statuts. Les décisions y sont prises à la majorité des deux tiers.
      • Une assemblée générale mixte (AGM) regroupe le même jour AGO et AGE.
  • Le fonctionnement des marchés
    • Où trouver les positions courtes ?

      La vente à découvert consiste à vendre un titre que l'on ne détient pas et que l'on rachète plus tard parce qu'on suppose que son cours va baisser. Il s'agit donc d'une stratégie qui anticipe une baisse des cours pour en tirer profit.

      Toute personne physique ou morale qui détient une position courte nette égale ou supérieure à 0,1% du capital d'une société dont les actions sont admises aux négociations sur un marché européen, et dès lors que le marché principal de l'action considérée est situé en Europe, déclare cette position à l'autorité compétente dans un délai d'un jour de négociation.

      Si la position courte nette déclarée est égale ou supérieure à 0,5% du capital de la société, l'AMF rend publique cette information sur sa Base des décisions et informations financières (BDIF).

      L'Autorité des marchés financiers met également quotidiennement à la disposition du public un fichier consolidé au format Excel des données historiques des positions courtes nettes publiées sur chaque émetteur relevant de sa compétence. Ce fichier comprend l'ensemble des données historiques depuis le 1er novembre 2012 et est accessible sur data.gouv.fr.

    • Quels sont les différents marchés français de cotation ?

      Les marchés réglementés français Euronext Paris sont gérés par l’entreprise de marché Euronext. Euronext établit, pour chacun de ces marchés, des règles qui assurent des négociations équitables et ordonnées et une exécution efficace des ordres. Les règles du système, ainsi que leurs modifications, sont transmises à l'Autorité des marchés financiers avant leur entrée en vigueur. L'AMF peut s'opposer à leur mise en application si elle estime que ces règles ne sont pas compatibles avec les dispositions réglementaires.

      Euronext Paris gère 3 marchés réglementés : un marché actions (Euronext Paris) et deux marchés de produits dérivés, le Monep et le MATIF, regroupés sous l'appellation Euronext Liffe.

      Il existe également des systèmes multilatéraux de négociation (SMN), comme Euronext Growth (anciennement Alternext) ou Euronext Access. Ces SNM édictent leurs règles d'organisation et doivent respecter les dispositions du règlement général de l'AMF relatives au prospectus, aux abus de marché et aux offres publiques.

  • Crypto-actifs et ICO
    • ICO : à quoi sert le visa de l’AMF ?

      Avec la loi PACTE, certaines offres au public de jetons peuvent porter le visa de l'Autorité des marchés financiers. Ce visa est un label facultatif qu'une société émettrice peut solliciter ou non. Les sociétés souhaitant obtenir un visa doivent, notamment, établir un document d'information contenant des informations sur l'émetteur et sur l'offre de jetons. Le visa indique alors que l'AMF a vérifié que le document d'information de cette offre est complet et compréhensible pour les investisseurs. La « liste blanche » des offres de jetons portant le visa de l'AMF est disponible en cliquant ici.

    • Qu’est-ce qu’une Initial Coin Offering (ICO) ?

      Une offre au public de jetons (Initial Coin Offering ou ICO) est une opération de levée de fonds par laquelle une société ayant un besoin de financement émet des jetons, aussi appelés « tokens », auxquels les investisseurs souscrivent principalement avec des crypto-monnaies. Ces jetons peuvent leur permettre d’accéder, dans le futur, à des produits ou services de cette société.

      Pour plus d’informations :

      Que faut-il savoir avant de participer à une Initial Coin Offering (ICO) ?

    • Qu’est-ce qu’une « cryptomonnaie » ?

      Les « cryptomonnaies », plutôt appelés « crypto-actifs », sont des actifs numériques virtuels qui reposent sur la technologie de la blockchain (chaine de bloc) à travers un registre décentralisé et un protocole informatique crypté. Un crypto-actif n’est pas une monnaie. Sa valeur se détermine uniquement en fonction de l’offre et de la demande.

      Les crypto-actifs ne reposent pas sur un tiers de confiance, comme une banque centrale pour une monnaie. Il existe à ce jour plus de 1 300 crypto-actifs. Les plus connus sont le bitcoin, le ripple, l’ether, le litecoin, le nem et le dash.

      Pour plus d'informations : https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/proteger-son-epargne/crypto-actifs-bitcoin-etc

  • Placements atypiques : de quoi parle-t-on ?
    • A quels produits correspondent les placements atypiques ?

      Les placements atypiques, également appelés placements « alternatifs » ou « plaisir », sont des investissements mettant en avant la possibilité d’un rendement financier, mais ne reposant pas sur des instruments financiers (actions, obligations, etc.). Ils concernent généralement les diamants d’investissement, les énergies renouvelables, les forêts et bois exotiques, les métaux précieux, les terres rares, les timbres, les œuvres d’art, les manuscrits ou encore le vin…

      Certaines propositions d’investissement dans des placements atypiques sont soumises à un enregistrement auprès de l’AMF : les propositions en « biens divers ». C’est le cas lorsqu’une société vous propose d’investir dans un bien identifiable (par exemple, 1 bouteille de vin, 3 vaches) en contrepartie de la perspective d’un certain rendement. Les offres qui ne sont pas enregistrées sont donc illégales.

      Pour plus d’informations :
      https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/proteger-son-epargne/placements-atypiques/placements-atypiques-des-investissements-considerer-avec-prudence

    • La société avec laquelle je m’apprête à investir ne figure pas sur la liste noire : est-ce un gage de fiabilité ?

      Non, en aucun cas le fait de ne pas figurer sur la liste noire n’est un gage de fiabilité. En effet, bien que la liste soit mise à jour régulièrement, elle ne peut être exhaustive car de nouveaux acteurs non autorisés apparaissent régulièrement.

      Consultez nos listes noires :
      https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/proteger-son-epargne/listes-noires-et-mises-en-garde

      En cas de doute, contactez Epargne Info Service au 01 53 45 62 00.

  • Mes investissements en placements collectifs (OPC)
    • Que dois-je vérifier avant d’acheter des parts d’OPC ?

      La personne ou l’établissement vous proposant ce produit doit être agréé en France ou être autorisé à effectuer en France du conseil en investissement.

      L’OPC doit être agréé par l'Autorité des marchés financiers (AMF). S'il s'agit d'un OPC étranger, l'AMF doit en avoir autorisé la commercialisation en France. Ces informations sont indiquées dans le document d’information clé pour l’investisseur (Dici) qui doit vous être remis obligatoirement avant toute souscription.

      Le Dici de l’OPC vous permet de connaître les principales caractéristiques de l’OPC et de vérifier si le produit correspond à vos objectifs d’investissement et au niveau de risque que vous acceptez de prendre. Il constitue un résumé du prospectus du fonds. Le prospectus présente plus de détail sur les caractéristiques du fonds, les différents risques, etc.

    • Qu’est-ce qu’un fonds commun de placement à risque (FCPR) ?

      Le FCPR est un produit de gestion collective (OPC) composé en majorité de titres d’entreprises non cotées en bourse. C’est un fonds dit de « capital investissement. ». Il existe 3 catégories :

      • les FCPR classiques,
      • les FCPI (fonds commun de placement dans l’innovation),
      • les FIP (fonds d’investissement de proximité).

      Certains FCPR dits « allégés » ne peuvent s’adresser qu’à des investisseurs qualifiés.

      Pour souscrire des parts de FCPR, vous devez impérativement vous référer à la période de souscription du fonds qui est prévue dans le document d’information.

      Renseignez-vous bien sur les frais qui vous seront facturés.

    • Où trouver les informations sur les OPC (Sicav et FCP) ?

      Pour mieux comprendre ces produits, l’AMF met à votre disposition différents contenus pédagogiques.

      • Des guides pédagogiques consultables sur notre site internet.
      • La base GECO qui vous permet de :
      • recenser tous les OPC agréés en France ;
      • consulter leurs prospectus et leurs valeurs liquidatives (leurs prix) ;
      • obtenir la liste des produits européens autorisés en France.

      Si vous avez investi dans des parts ou actions d’OPC, vous pouvez consulter sa valeur liquidative :

      • sur la base GECO des produits agréés accessible sur le site de l’AMF ;
      • auprès de la société de gestion de l’OPC qui a l’obligation de la communiquer à toute personne qui en fait la demande.

      Vous pouvez également consulter d’autres publications de la société de gestion notamment, le rapport annuel, le reporting et les performances de l’OPC, qui doivent vous être remises sur demande.

    • A quoi sert le DICI ?

      Le document d’information clé pour l’investisseur (DICI) est disponible pour chaque OPC (organisme de placement collectif). Standardisé au niveau européen, il doit vous être remis avant toute souscription et permet d’obtenir, en 2 à 3 pages, une information claire, exacte et non trompeuse sur le fonds en question.

      Son but ? Recenser les principales caractéristiques de l’OPC (organisme de placement collectif) afin de vous aider à :

      • comparer les différents OPC/OPCI français ou OPC européens,
      • vérifier si le produit correspond à vos objectifs d’investissement et au niveau de risque que vous acceptez de prendre.
    • Comment vérifier qu’un OPC est agréé ?

      L’AMF agrée les créations d’OPC (Sicav et fonds), après avoir notamment vérifié l’information délivrée aux porteurs, et assure un suivi de ces produits tout au long de leur vie, notamment lors de modifications (fusion, liquidation, mutation, stratégie d’investissement, profil de risque et de rendement, etc.).

      Vous pouvez vérifier si un OPC est agréé dans la base GECO des produits et des sociétés de gestion agréés :

      • Cliquez sur « Produits financiers » dans l’onglet « Recherche » et renseignez au moins un des champs.
      • La page de résultat présente diverses informations disponibles sur le produit financier recherché. Vous pouvez consulter le prospectus ou le DICI de l’OPC et également savoir quelles sont les différentes parts émises par l’OPC en cliquant sur l’onglet « Informations parts produits ».
      • Une recherche sur les OPC de droit non français est également possible. Cliquez sur le lien situé en dessous du tableau de recherche.
    • Où trouver la valeur liquidative d’un OPC ?

      La valeur liquidative correspond au prix d’une part d’un FCP (fonds commun de placement) ou d’une action de Sicav (société d’investissement à capital variable).

      Pour connaître la valeur liquidative d’un OPC (organisme de placement collectif), vous pouvez :

      • consulter la base GECO des produits agréés accessible sur le site internet de l’AMF ;
      • vous rapprocher de la société de gestion de l’OPC qui a l’obligation de la communiquer à toute personne qui en fait la demande.

      La fréquence de publication de la valeur liquidative dépend de chaque produit. Elle est indiquée dans le prospectus de l’OPC.

      Attention : vos demandes de rachat doivent être transmises avant la date et l’heure limite indiquées dans le prospectus de l’OPC pour une prise en compte rapide. Au-delà, votre ordre sera exécuté sur la base de la prochaine valeur liquidative.

  • Mon épargne salariale
    • Quels sont les cas de déblocage anticipé ?

      Pour le PEE, les cas de déblocage anticipé sont :

      • Mariage ou PACS
      • Naissance/adoption du troisième enfant
      • Décès du bénéficiaire, de son conjoint ou de la personne qui lui est liée par un PACS
      • Invalidité du bénéficiaire, de ses enfants, de son conjoint ou de la personne qui lui est liée par un PACS
      • Cessation du contrat de travail
      • Création ou reprise d'une entreprise par le bénéficiaire, ses enfants, son conjoint ou la personne liée par un PACS
      • Acquisition ou agrandissement de la résidence principale ou remise en état à la suite d'une catastrophe naturelle
      • Situation de surendettement
      • Divorce/dissolution du PACS avec garde d'enfant

      Pour le Perco, les cas de déblocage anticipé sont :

      • le décès du bénéficiaire, de son conjoint ou de la personne qui lui est liée par un PACS ;
      • l’expiration des droits au chômage ;
      • l’invalidité du bénéficiaire, de ses enfants, de son conjoint ou de la personne qui lui est liée par un PACS ;
      • l’acquisition de la résidence principale ou remise en état à la suite d'une catastrophe naturelle
      • la situation de surendettement.

      Pour plus d’informations :

      https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/comprendre-les-produits-financiers/supports-dinvestissement/epargne-salariale-pee-etc/epargne-salariale-debloquer-les-fonds

    • Quels sont les frais de l’épargne salariale ?

      Il existe deux types de frais liés à l’épargne salariale :

      • Les frais de tenue des comptes individuels (PEE et Perco) qui sont généralement pris en charge par l’entreprise. Toutefois, si vous quittez l’entreprise pour un motif autre qu’un départ en retraite ou préretraite en laissant vos avoirs dans le plan, les frais peuvent vous incomber.

      Les frais sur les supports d’investissement, les fonds d’épargne salariale dans lesquels est investie votre épargne salariale (essentiellement les frais courants). Ils sont détaillés dans le DICI. L’entreprise peut prendre à sa charge une partie ou la totalité des frais courants liés à la gestion de ces produits.

    • Qu’est-ce que l’épargne salariale ?

      L’épargne salariale est une épargne que tout employeur peut constituer au bénéfice de l’ensemble de ses salariés.

      Elle peut accueillir notamment les sommes versées au titre de la participation et de l’intéressement, deux dispositifs permettant d’associer les salariés aux résultats et aux performances économiques de leur entreprise :

      • la participation aux résultats de l’entreprise donne aux salariés un droit sur une part du bénéfice réalisé par l’entreprise au cours d’une année ;
      • l’intéressement est un complément collectif de rémunération des salariés qui peut se cumuler au système de participation proposé par l’entreprise. Lié aux résultats ou aux performances réalisées par la structure, il a un caractère aléatoire.

      L’épargne salariale peut également être alimentée par des versements volontaires du salarié.

      Ces versements sont complétés par un abondement de l’entreprise.

      Cette épargne est gérée dans le cadre de plans d’épargne salariale.

      • Le PEE (Plan d’Epargne Entreprise), qui peut prendre également la forme d’un PEI (Plan d’Epargne Interentreprises) ou d’un PEG (Plan d’Epargne Groupe), permet de se constituer un portefeuille investi en valeurs mobilières (actions, obligations…), sous forme de fonds d'épargne salariale. Le PEE peut prévoir différentes possibilités d’investissement et le salarié est libre de choisir parmi ces placements.
      • Le Perco (Plan d’Epargne pour la Retraite Collectif), qui peut prendre également la forme d’un PercoI (Perco Interentreprises), offre la possibilité au salarié d’épargner pour préparer sa retraite. Les sommes versées sur le Perco sont investies dans des fonds d’épargne salariale, dont au moins trois fonds ayant des profils d’investissement différents et un fonds solidaire.

      Pour plus d’informations :

      https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/comprendre-les-produits-financiers/supports-dinvestissement/epargne-salariale-pee-etc/epargne-salariale-epargner-avec-laide-de-votre-entreprise

    • Versement ou placement de mon intéressement dans mon épargne salariale : quelle différence ?

      Vous avez le choix de percevoir directement votre intéressement en même temps que votre salaire, ou de le placer sur l’un des dispositifs d’épargne salariale proposé par votre entreprise :

      • si vous optez pour le versement de votre intéressement, les fonds seront disponibles immédiatement mais seront alors soumis à l’impôt sur le revenu ;
      • si vous choisissez de placer votre prime, celle-ci sera défiscalisée mais sera indisponible pour cinq ans dans le cas du PEE et jusqu’à la retraite dans le cas du Perco (sauf cas de déblocage anticipé).
  • Investir en actions
    • Quelles informations l’AMF peut-elle me donner sur la suspension de cotation ?

      La suspension de cotation des titres d'une société est réalisée par l'entreprise de marché (Euronext). Elle peut agir seule ou à la demande de la société concernée mais aussi à la demande du président de l'AMF ou de son représentant légal.

      La suspension fait l’objet d’un avis publié par Euronext qui indique son origine, ses raisons, sa date d’effet et les conditions de reprise de la cotation. A défaut, l’avis indique que la cotation est suspendue jusqu’à nouvel avis. Les avis de suspension de cotation sont disponibles sur le site internet de Euronext.

      Il n’existe pas de durée maximale de suspension de cotation.

      Sauf exception, la suspension de cotation d’une valeur entraîne l’élimination des ordres non exécutés sur cette valeur. Il est donc recommandé au donneur d’ordre de vérifier si, à la suite de la suspension, son ordre a été ou non supprimé du carnet.

    • Quels sont les différents placements pour investir en actions ?

      Pour investir en actions, plusieurs types de placement s’offrent à vous.

      • Le Plan d’épargne en actions (PEA) : Le PEA est un compte-titres destiné à être investi en bourse auquel est associé un compte en espèces. Il permet de bénéficier de conditions fiscales avantageuses en contrepartie d’une durée de détention minimale de 5 ans. Il accueille des actions d’entreprises ayant leur siège dans l’Union européenne et des placements collectifs (fonds, Sicav…) investis à 75 % au moins en actions de ces entreprises.
      • Le compte-titres ordinaire : Le compte-titres ordinaire permet de loger les titres que vous possédez. Avec le compte-titres, vous pouvez gérer vos investissements sur les marchés financiers et passer des ordres de bourse.
      • L’assurance-vie : Le contrat d’assurance-vie vous permet d’épargner et de vous constituer un capital pour vous ou vos proches dans le cadre d’objectifs patrimoniaux (obtention d’un complément de revenus, préparation de la retraite, transmission de patrimoine…).Commercialisée majoritairement sous forme de contrats « multi-supports », l’assurance-vie s’adresse aussi bien aux épargnants à la recherche de placements peu risqués, qu’à ceux désireux de diversifier leurs avoirs sur des supports plus risqués, notamment en actions. Ces supports plus risqués sont des « unités de compte » (UC), c’est-à-dire dans des parts de fonds ou Sicav. Pour plus d’informations sur l’assurance-vie, consultez le site Assurance Banque Epargne Info service (https://www.abe-infoservice.fr/).
    • Qu’est-ce qu’une offre publique ?

      Une offre publique est une procédure boursière qui permet de prendre le contrôle d’une société cotée en bourse ou de renforcer une participation dans une société cotée déjà contrôlée.

      Les deux grands types d’offre publique sont :

      • l’OPA (offre publique d’achat) : l’acquisition des titres par l’initiateur est proposée contre une somme en espèces ;
      • l’OPE (offre publique d’échange) : l’acquisition des titres est proposée en échange d’autres titres cotés, émis ou à émettre.

      Vous pouvez consulter notre guide pédagogique pour comprendre les offres publiques.

    • Comment choisir le mode de détention de mes actions ?

      Vous avez le choix, en tant qu’actionnaire d’une société cotée en bourse, de détenir vos actions soit « au porteur », soit sous la forme « nominative ». Dans le cas d’actions « au porteur », le compte-titres est tenu par votre intermédiaire financier. Dans le cas des actions détenues « au nominatif », vos coordonnées sont connues de la société qui vous adressera directement l’information destinée à ses actionnaires.

      Deux formes de détention « au nominatif » sont possibles :

      • le « nominatif pur » : les actions sont inscrites uniquement sur les comptes de la société et sont détenues par son intermédiaire financier.
      • le « nominatif administré » : les actions sont inscrites sur le compte-titres de la société et sur un compte « reflet » tenu par votre intermédiaire financier.

      Pour plus d’informations :
      https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/comprendre-les-produits-financiers/actions-obligations/actions/nominatif-ou-porteur-bien-choisir-le-mode-de-detention-de-vos-actions

    • Comment puis-je participer à une assemblée générale d’actionnaires ?

      Si vous êtes actionnaire au porteur, vous devez vous informer de la date de tenue de l’assemblée générale (AG) en consultant le site internet de la société, la presse ou le BALO (Bulletin des annonces légales obligatoires).

      Si vous êtes actionnaire au nominatif, vous êtes inscrit dans les comptes tenus par la société ; vous recevrez une convocation par courrier.

      Pour assister à l’AG, vous devez demander une carte d’admission à la société ou à votre intermédiaire financier. Si vous ne l’avez pas reçue, présentez-vous le jour de l’assemblée avec votre pièce d’identité pour les actionnaires au nominatif, ou avec une attestation de détention des titres délivrée par votre teneur de compte pour les actionnaires au porteur.

      Vous avez également la possibilité de voter par correspondance ou par procuration.

      Pour plus d’informations : https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/savoir-bien-investir/etre-un-actionnaire-individuel/comprendre-et-voter-en-assemblee-generale

    • Dans quelles conditions un retrait obligatoire peut-il être mis en place ?

      À l’issue de toute offre publique, si les titres non apportés à l’offre représentent moins de 10 % du capital et des droits de vote, l’actionnaire majoritaire peut mettre en œuvre, sous trois mois, un retrait obligatoire sur ces titres. Les actionnaires minoritaires sont alors indemnisés et les titres de la société visée radiés du marché. Un expert indépendant est désigné par la société visée afin de déterminer le prix du retrait obligatoire (« attestation d’équité »).

      S’il n’a pas mis en œuvre un retrait obligatoire dans le délai de trois mois, l’actionnaire majoritaire peut lancer une offre publique de retrait (OPR) plus tard. Dans ce cas, le prix de l’offre pourra être différent de celui de l’OPA ou de l’OPE.

    • Où peut-on consulter les informations concernant les ventes à découvert (VAD) ?

      Les déclarations de positions sont consultables sur la Base des décisions et informations financières (BDIF).

      L'Autorité des marchés financiers met également quotidiennement à la disposition du public un fichier consolidé au format Excel des données historiques des positions courtes nettes publiées sur chaque émetteur relevant de sa compétence. Ce fichier comprend l'ensemble des données historiques depuis le 1er novembre 2012 et est accessible sur data.gouv.fr.

      Attention, seules les positions égales ou supérieures à 0,5% du capital d'une société sont rendues publiques par l'AMF.

    • Où trouver les cours de bourse des titres admis sur le marché français ?

      Sur le site internet d’Euronext, vous trouverez :

      • les cours de bourse des titres admis sur le marché français et sur certains marchés étrangers ; à noter un décalage d’au moins 15 minutes sur le cours en temps réel,
      • la liste des sociétés cotées sur le marché français et sur certains marchés étrangers.
    • Où trouver les informations relatives à une offre publique ?

      Dès le dépôt du projet d’offre par l’initiateur (la société qui propose une opération d’achat, d’échange, ou de retrait), vous pouvez obtenir son projet de note d’information, sans frais :

      • sur le site internet de l’AMF,
      • auprès de l’initiateur,
      • auprès de la société visée lorsque le projet de note d’information a été établi conjointement avec l’initiateur,
      • auprès de votre intermédiaire financier.

      Vous pouvez également consulter sur le site internet de l’AMF :

      • l’avis de dépôt,
      • la déclaration de conformité du projet d’offre,
      • la ou les note(s) d’information visée(s) par l’AMF,
      • le calendrier ou encore les résultats de l’offre.
    • Où trouver les informations sur les sociétés cotées ?

      Sur le site internet de l’AMF, dans la Base des décisions et informations financières, vous pourrez consulter les documents visés par l’AMF et certaines déclarations obligatoires des sociétés cotées, notamment les :

      • prospectus,
      • notes d’information d’offres publiques,
      • documents de référence,
      • déclarations de franchissements de seuils.

      Ces informations financières sont également regroupées sur le site de la Direction de l’information légale et administrative (DILA).

      Enfin, vous pouvez consulter les sites internet des sociétés elles-mêmes, qui y publient les informations qu’elles diffusent.

  • Mon intermédiaire financier & moi
    • Un différend m’oppose à mon intermédiaire financier, que faire ?

      Si vous avez un litige avec un intermédiaire financier (banque, courtier en ligne, conseiller en investissement financier, etc.), vous devez dans un premier temps lui adresser une réclamation.

      En cas de refus ou d'absence de réponse, vous pouvez saisir le Médiateur de l’AMF, pour les produits relevant de sa compétence, afin de tenter de régler à l’amiable votre différend en envoyant un dossier :

      • par courrier (La Médiation – 17 place de la Bourse – 75082 Paris Cedex 2),
      • par formulaire (https://www.amf-france.org/fr/le-mediateur-de-lamf/votre-dossier-de-mediation/vous-voulez-deposer-une-demande-de-mediation).

      Ce dossier doit comporter les éléments suivants :

      • un exposé synthétique et chronologique du litige,
      • l’évaluation du préjudice que vous estimez avoir subi et l’indemnisation sollicitée,
      • les échanges de courriers avec l'établissement en cause,
      • les documents justificatifs à l’appui de votre demande.

      Encadrée par une charte, cette procédure est gratuite, confidentielle et volontaire. Elle suspend la prescription, c'est-à-dire la date limite pour saisir le juge. Vous pouvez, à tout moment, vous retirer de la procédure de médiation et saisir les tribunaux compétents.

      Pour plus d’informations : https://www.amf-france.org/fr/le-mediateur/presentation

    • Un intermédiaire financier peut-il me contacter pour me vendre des produits financiers ?

      Si l’on vous contacte pour vous proposer des produits ou des services financiers, il peut s’agir de démarchage. Cette pratique est autorisée mais strictement encadrée. Il s’agit d’une prise de contact non sollicitée qui peut se faire à votre domicile, sur votre lieu de travail ou dans tout autre endroit non destiné à la commercialisation de produits financiers. Elle peut se faire physiquement ou à distance (téléphone, courrier, etc.).

      Il y a également démarchage bancaire ou financier, même si vous avez sollicité cette démarche, lorsqu‘elle se déroule dans tout endroit non destiné à la commercialisation de produits, instruments ou services financiers.

      Sachez que certains produits sont interdits au démarchage, comme, par exemple, ceux dont le risque maximum n’est pas connu au moment de la souscription.

      Avant de vous engager, n’hésitez pas à consulter notre dossier « Le démarchage financier».

    • Quelles sont les activités de conseil pouvant être exercées par un conseiller en investissements financiers (CIF) ?

      Un conseiller en investissements financiers (CIF) exerce à titre de profession habituelle les activités de conseil suivantes :

      • le conseil en investissement portant sur des instruments financiers (actions, obligations, parts de fonds commun de placement, etc.),
      • le conseil portant sur la fourniture de services d’investissement (par exemple un conseil sur l’opportunité de faire appel à une société de gestion de portefeuille),
      • le conseil portant sur la réalisation d’opérations sur biens divers (œuvres d’art, panneaux solaires, etc., sous certaines conditions uniquement).

      Un CIF n’est pas autorisé à fournir le service de gestion de portefeuille pour le compte de tiers.
      Chaque CIF doit adhérer à une association agréée par l'AMF. Par ailleurs, il doit être immatriculé dans un registre unique tenu par l'ORIAS (Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance) et renouveler sa demande chaque année.

      Le CIF ne doit pas recueillir des fonds de votre part.

      Pour plus d’informations :
      https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/savoir-bien-investir/choisir-un-professionnel/conseillers-en-investissements-financiers

    • Quelles sont les obligations du CIF envers son client ?

      Un conseiller en investissements financiers (CIF) a un triple devoir vis-à-vis de son client :

      • lors de l’entrée en relation avec son client, il doit lui remettre un document comportant, notamment, des informations sur son statut de CIF et l’identité de l’association professionnelle à laquelle il adhère ;
      • le conseiller en lui demandant des informations sur sa situation financière, ses connaissances financières et ses objectifs d’investissement (horizon d’investissement, degré de risque accepté, etc.). Si le client ne communique pas ces informations, le CIF doit s’abstenir de lui fournir tout conseil en investissements financiers ;
      • lui remettre une lettre de mission avant le conseil, et formaliser ce conseil dans un rapport écrit.
    • Existe-t-il des conditions pour gérer son portefeuille de titres ou celui d’une tierce personne ?

      Vous pouvez gérer seul votre propre portefeuille de titres sans demander d’autorisation à l’AMF.
      En revanche, la gestion de portefeuille d’une autre personne (« pour le compte de tiers ») est une activité réglementée qui nécessite une autorisation de l’AMF. Seul un prestataire de service d’investissement (entreprise d’investissement et établissement de crédit), dûment agréé, peut exercer ce service à titre de profession habituelle.

      Exercer une activité de gestion de portefeuille pour le compte de tiers sans être agréé peut être sanctionné pénalement.

    • Mes titres sont-ils protégés en cas de faillite de mon intermédiaire financier ?

      Vos titres sont conservés par votre intermédiaire financier (banque, courtier en ligne, etc.) mais vous en restez seul propriétaire. Ainsi, les titres que vous détenez n’entrent jamais dans le bilan de l’établissement financier. Ce dernier est tenu de respecter des obligations de protection de vos avoirs.

      En cas de faillite de votre intermédiaire financier, le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) indemnise la perte de vos titres à hauteur de 70 000 € par établissement adhérent au Fonds et par personne.

      De plus, les dépôts en espèces liés aux comptes titres sont également couverts à hauteur de 70 000 € (jusqu’à 100 000 € si votre intermédiaire est une banque).

      L’établissement auprès duquel vous envisagez d’ouvrir un compte ou d’effectuer une opération doit vous informer sur le système de garantie auquel il adhère.

      Pour plus d’informations : https://www.garantiedesdepots.fr/fr

    • Mon intermédiaire me propose la gestion sous mandat. De quoi s’agit-il ?

      Le mandat de gestion permet de confier la gestion de votre portefeuille de titres à un intermédiaire financier. Avant toute chose, cet intermédiaire doit évaluer l’adéquation entre le service de gestion proposé et vos objectifs d’investissement, notamment votre tolérance au risque et votre capacité à subir des pertes financières.

      Le mandat de gestion, formalisé par un contrat écrit, définit les opérations que l’intermédiaire peut effectuer sur votre portefeuille, en votre nom et pour votre compte.

      Il précise le profil de rendement/risque recherché, l’horizon de placement recommandé et les grandes caractéristiques de la politique d’investissement mise en œuvre pour atteindre l’objectif de gestion visé.

      Votre intermédiaire a une obligation de moyen et non de résultat : il ne peut garantir le résultat financier de la gestion mise en œuvre. En revanche, il doit respecter le contrat passé.

      Il est par ailleurs libre de ses choix dans le cadre du mandat : vous ne pourrez plus intervenir sur votre portefeuille (par exemple passer vous-même un ordre).

      Pour plus d’informations :
      https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/comprendre-les-produits-financiers/supports-dinvestissement/mandat-de-gestion

    • Pourquoi mon intermédiaire financier me demande-t-il de remplir un questionnaire détaillé ?

      Les intermédiaires financiers ont l’obligation d'apprécier si les services ou les produits proposés dans le cadre d’un conseil en investissement sont adaptés à votre situation.

      C’est pourquoi l’intermédiaire va vous faire remplir un questionnaire pour évaluer :

      • votre expérience et vos connaissances en matière d’investissement,
      • votre situation financière,
      • vos objectifs d’investissement.

      La réponse à ces questions est importante car elle va lui permettre de vous délivrer un conseil adapté à votre situation personnelle.

      L’intermédiaire est tenu d’obtenir ces informations avant de vous fournir un service, que vous soyez déjà client ou simplement client potentiel.

      Enfin, sachez que votre intermédiaire est tenu à un devoir de confidentialité concernant les informations recueillies

    • Comment vérifier les autorisations d’un acteur (une société, une personne, un produit ?

      Pour vérifier si un prestataire en services d’investissement est autorisé, consulter le site www.regafi.fr, en saisissant la « raison sociale » du site internet dans la barre de recherche, c’est-à-dire le nom de la société qui gère le site internet (le nom du site n’est parfois qu’une marque commerciale). Vous pouvez la trouver dans les mentions légales du site ou à la rubrique contact.

      (Attention, des escrocs peuvent se faire passer pour des prestataires autorisés en empruntant le nom de sociétés inscrites sur le REGAFI !)

      Un conseiller en investissements financiers doit être inscrit sur le site www.orias.fr. Vous pouvez faire votre recherche à partir du nom du CIF ou de son cabinet. Vérifiez que la mention « INSCRIT » est bien indiquée.

      Vous pouvez aussi consulter la liste des CIF habilités se trouvant dans votre ville.

      Pour savoir si une société de gestion est agréée, tout comme les OPC qu’elle vous propose, vous pouvez vous rendre sur notre base GECO :

      • Pour la société de gestion, il vous suffit de rentrer sa raison sociale dans l’onglet « gestionnaire »
      • Pour l’OPC, cliquez sur « Produits financiers ». Vous pouvez effectuer votre recherche à partir du nom ou du code ISIN de l’OPC.

      Enfin, pour vous proposer des placements atypiques, votre interlocuteur doit avoir fait enregistrer son offre auprès de l’AMF dans le cadre du régime d’intermédiation en biens divers. Cette liste est consultable sur notre base GECO : https://geco.amf-france.org/Bio/BIO/BIO_PDFS/LISTE_PRODUITS_BIENS_DIVERS/produits_biens_divers.pdf

      Pour plus d’informations :
      https://www.amf-france.org/fr/espace-epargnants/savoir-bien-investir/choisir-un-professionnel/qui-peut-sadresser-pour-son-epargne

  • Que fait l’AMF pour moi ?
    • Dans quelles situations une enquête peut-elle être ouverte par l’AMF ?

      Une enquête peut être ouverte à la suite :

      • de plaintes et signalements adressés à l’AMF,
      • d’une alerte de la Direction des données et de la surveillance des marchés de l’AMF,
      • du suivi de la vie des sociétés cotées et des intermédiaires financiers par l’AMF.

      C’est le secrétaire général de l’AMF qui décide de l’ouverture d’une enquête. Celle-ci est généralement menée par un binôme d’enquêteurs, spécialement désignés par un ordre de mission personnel et nominatif.

    • L’AMF est-elle compétente en matière d’assurance-vie ?

      Les contrats d’assurance-vie n’entrent pas dans le champ de compétence de l’AMF. Ce sont des produits qui relèvent de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). L’AMF n’intervient que de manière indirecte lorsqu’elle agrée les OPC (organismes de placement collectif) qui peuvent servir de support à certains contrats d’assurance-vie.

      Par conséquent, si vous avez une question ou un différend avec votre intermédiaire sur un contrat d’assurance-vie, vous pouvez contacter l’ACPR :

      Autorité de contrôle prudentiel et de Résolution (ACPR)
      DCPC / SIR
      4, place de Budapest
      75436 PARIS CEDEX 09
      Téléphone : 01 49 95 49 95
      info-clientele@acpr.banque-france.fr

    • L’AMF est-elle compétente en matière fiscale ?

      L’AMF n’est pas compétente en matière fiscale. Si vous avez une question, vous pouvez contacter le Centre Impôts Service au 0810 467 687.

    • L’AMF indemnise-t-elle les investisseurs lésés lorsqu’elle a sanctionné un établissement ?

      Non, lorsque la Commission des sanctions de l’AMF prononce une sanction pécuniaire, l’indemnisation des investisseurs lésés n’entre pas dans les pouvoirs l’AMF. Les personnes qui s’estiment lésées peuvent décider de poursuivre les personnes sanctionnées par la Commission des sanctions de l’AMF devant un tribunal pénal ou civil.

      Le montant des sanctions pécuniaires infligées par la Commission des sanctions de l’AMF aux personnes physiques ou morales ayant commis des manquements à la réglementation de l’AMF est versé au Trésor public ou au Fonds de garantie des dépôts.

    • L’AMF peut-elle me conseiller sur l’opportunité d’un placement ou le sérieux d’une société ?

      Non, l’AMF n’a pas vocation à se prononcer sur la fiabilité ou le sérieux d’une société, ni sur l’opportunité d’un investissement. L’AMF peut uniquement vous indiquer si la société est autorisée à exercer une activité régulée sur le territoire français.

    • Qu’est-ce que l’AMF ?

      L’Autorité des marchés financiers (AMF) est une autorité publique indépendante qui a pour mission de veiller à la protection de l’épargne investie en produits financiers, à l’information des investisseurs et au bon fonctionnement des marchés.

      A ce titre, l’AMF :

      • informe les épargnants via son site internet et un accueil téléphonique,
      • propose un dispositif de médiation pour résoudre à l’amiable des différends qui opposent les épargnants à leur intermédiaire financier ou à une société cotée,
      • veille au bon déroulement des opérations financières et à la transparence de l’information,
      • réglemente les produits d’épargne collective, les professionnels de la finance et les marchés financiers,
      • surveille les marchés et dispose d’un pouvoir d’enquête et de contrôle pouvant donner lieu à une procédure de sanction en cas de manquement.
  • La Participation en entreprise
    • J’emploie un alternant, a-t-il le droit à la participation aussi ?

      S’il y a d’autres salariés présents dans l’entreprise et que l’accord de participation est en place, alors oui, les alternants sont bénéficiaires de la participation.

    • Quel est le montant maximal qu’on peut percevoir de la prime de participation ?

      Le montant maximal qu’il est possible de percevoir, pour chaque bénéficiaire de la prime de participation, est de ¾ du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 32 994 € pour 2023.

    • Je suis TNS et ma société d’exploitation est détenue par ma holding. Ai-je le droit de percevoir la participation ?

      Il est tout à fait possible de recevoir la participation que l’on soit une personne morale ou physique. Cependant, attention à la méthode de rémunération de la gérance (remonté de capitaux pour rémunération via holding ou contrat travail via la société d’exploitation) qui peut devenir un sujet important lors de la distribution de la réserve spéciale de participation. 

    • Je suis dirigeant d’une SASU et je suis assimilé-salarié, je peux mettre en place la participation ?

      Non, il ne sera possible de mettre en place la participation uniquement en présence d’un salarié, même à temps partiel, qui n’a pas un rôle de gérance au sein de la société.

  • Epargne salariale
    • Quel autre avantage supplémentaire cela peut-il avoir ?

      En général, il existe des régimes de faveurs liés aux dispositifs de l’épargne salariale. Cela permet de bénéficier, le plus souvent, d’une exonération de charges patronales et salariales.

    • Est-ce obligatoire ?

      Le seul dispositif obligatoire reste à cette date la prime de participation (couplée avec un plan d’épargne entreprise) dès lors qu’une entreprise atteint le nombre de 50 salariés

    • Quels sont les avantages de mettre de tels dispositifs dans mon entreprise ?

      Cela permet, en fonction du dispositif choisi, une source de motivation soit à l’embauche considérant comme un avantage de la part de l’entreprise ou bien de récompenser les salariés sur l’évolution de l’entreprise.

  • PER Obligatoire
    • Mon employeur m’impose de participer aux versements sur le PERE Obligatoire. Je souhaite m’y opposer.

      Ce ne sera malheureusement pas possible, ces versements sont obligatoires et rédigés au travers d’un accord au sein de l’entreprise. L’employeur peut supporter seul comme vous imposer de cotiser, pour partie, aux versements. Sachez que vous avez la possibilité de déduire de l’impôt votre quotte part des versements.

    • Je suis ouvrier, si un PERE Obligatoire est mis en place dans mon entreprise pourrai-je en bénéficier ?

      Le PERE Obligatoire s’adresse de manière collective aux salariés d’une entreprise, il peut cependant s’adresser qu’à une partie d’entre eux, le plus souvent les cadres mais il n’est pas exclu, si l’accord le prévoit, que seuls les ouvriers seront titulaires de ce plan, par exemple.

  • Interessement en entreprise
    • Quel est le montant maximal qu’on peut percevoir de la prime d’intéressement ?

      Le montant maximal qu’il est possible de percevoir, pour chaque bénéficiaire de la prime d’intéressement, est de ¾ du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 32 994 € pour 2023.

    • Les charges engendrées sont-elles déductibles ?

      L’intéressement et les plans d’épargne salariale qui gravitent autour de ce dispositif permettent à l’entreprise de prendre en charge les frais liés à ces plans d’épargnes. Ces frais sont considérés comme des charges déductibles.

    • Puis-je mettre en place l’intéressement si la participation est déjà présente ?

      Tout à fait, l’un n’empêche pas l’autre. L’intéressement peut être mis en place volontairement par l’employeur, peu importe s’il a été dans l’obligation de mettre en place un accord de participation.

  • Le PEA
    • Quels sont les frais liés à l’investissement au travers d’un PEA.

      Les frais sont divers et dépendent, en général, du montant de la transaction effectuée. Les frais d’achats et les droits de garde sont les principaux frais que l’on retrouve dans un PEA classique, des frais supplémentaires peuvent s’ajouter sur les mandats de gestion. Ils varient d’un établissement à l’autre. 

    • Je n’arrive pas à investir sur une action européenne au sein de mon PEA, je ne comprends pas pourquoi.

      Il est possible que le gestionnaire de votre PEA ne propose pas certaines actions à l’achat. Renseignez-vous auprès de la société en question pour leur demander s’il est possible de référencer l’action que vous souhaitez. Tous les PEA ne proposent pas les mêmes offres. 

    • J’ai un PEA et un PEA PME/ETI, quel est mon plafond de versement maximum ?

      Le plafond maximal de versement sur le PEA est de 150 000 €, celui du PEA PME/ETI est de 225 000 €. Il est donc possible d’atteindre le plafond de versements du PEA qui est de 150 000 € et le cumuler avec un PEA PME-ETI à hauteur de 75 000 €, les plafonds de versements au total seront de 225 000 €. J’ai un PEA et un PEA PME/ETI, quel est mon plafond de versement maximum ?

  • Le Plan d'Épargne Entreprise
    • Je ne comprends pas pourquoi verser mes primes de participation ou d’intéressement sur mon PEE.

      La réponse s’apprécie en fonction des besoins de chacun. L’avantage que l’on peut tirer du PEE entant que salarié est la non-imposition des primes, la prise en charge des frais de gestion par son employeur ainsi que l’éventuel abondement. Aussi, cela permet de faire fructifier son capital qui n’est pas lié à une épargne issue de revenus professionnels.

    • J’ai un PEE mais mon entreprise n’a pas mis en place d’abondement sur les versements.

      C’est tout à fait possible. L’abondement n’est pas une obligation en tant que tel. Elle est à la volonté de l’employeur. Le calcul de l’abondement peut

  • L'Abondement
    • Je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas eu d’abondement lié à au versement au sein de mes plans d’épargne salariale, est-ce normal ?

      L’abondement se calcule et se verse automatiquement, aucune démarche supplémentaire n’est nécessaire pour le percevoir. Cependant, l’entreprise a surement prévu des conditions liées à l’abondement qui sera perçus sur les sommes versées issus de la prime de participation ou de d’intéressement.

    • Comment optimiser mes versements pour obtenir le maximum d’abondement ?

      Il faudra vérifier les règles d’abondement en fonction des versements effectués. Si les primes de participation et d’intéressement ne permettent d’atteindre le plafond d’abondement mis en place par l’entreprise, il est possible de compléter par des versements volontaires si l’abondement est permis pour ces versements.

    • Mon collègue a eu un abondement supérieur au mien. Est-ce normal ?

      Les règles de l’abondement peuvent être modulées de telle sorte que des conditions sont à respecter pour en bénéficier comme un minimum de versement ou une certaine ancienneté.

  • Interessement
    • Quels sont mes options possibles pour placer ma prime de participation ?

      L’intéressement peut se placer au travers différents supports, généralement des Fonds Communs de Placement en Entreprise (FCPE) au sein d’un PEE, PERE-CO ou PERE-OB. Les entreprises qui mettent en place ce genre de dispositifs d’épargne salariale sont obligés de proposer à minima trois fonds éligibles à l’investissement.

    • Après avoir placé ma prime d’intéressement au sein d’un plan d’épargne salariale, celle-ci n’a pas été abondée. Est-ce normal ?

      Il est tout à fait possible que l’entreprise ne mette pas en place d’abondement liés aux versements sur les plans d’épargne salariale. Cela n’est pas une obligation de l’employeur, tout comme la prime d’intéressement. 

    • Quel est le montant maximal qu’on peut percevoir de la prime d’intéressement ?

      Le montant maximal qu’il est possible de percevoir, pour chaque bénéficiaire de la prime d’intéressement, est de ¾ du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 32 994 € pour 2023.

  • La Participation
    • J’ai perçu de l’abondement après avoir placé ma participation au sein de mon PEE. Je suis content d’avoir plus d’argent mais je ne comprends pas pourquoi.

      Il est tout à fait possible de recevoir un complément sur les versements effectués sur les plans d’épargne salariale comme le PEE ou le PERECO, c’est ce qu’on appelle l’abondement. Cela permet d’encourager les salariés à épargner au travers de l’entreprise en ajoutant un complément sur le versement qui est supporté par l’entreprise.

    • Quel est le montant maximal qu’on peut percevoir de la prime de participation ?

      Le montant maximal qu’il est possible de percevoir, pour chaque bénéficiaire de la prime de participation, est de ¾ du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 32 994 € pour 2023.

    • L’entreprise pour laquelle je suis salarié n’a pas encore mis en place de d’accord de participation. Est-ce normal ?

      Il est possible qu’une entreprise n’ait pas la volonté de mettre en place la participation si elle n’en a pas l’obligation. En revanche l’obligation d’avoir au moins 50 salariés sera portée à 11 salariés en 2025. Si tel est le cas, il serait judicieux pour l’entreprise d’anticiper la mise en place de l’accord de participation.

  • PERcol
    • J’ai un PERE Collectif et je souhaite transférer les capitaux sur mon PER Individuel, comment faire ?

      Il faut tout simplement initier la demande de transfert auprès de l’organisme de gestion de votre PER Individuel. Si vous souhaitez renouveler l’opération, il vous faudra attendre trois ans.

    • J’ai quitté mon entreprise puis-je conserver mon PERE Collectif ?

      Tout à fait, une démission ou tout autre motif de rupture de contrat n’entraine pas la clôture d’un PERE Collectif. En revanche, la prise en charges des éventuels frais de gestion du contrat ne seront plus supportés par l’entreprise mais par le bénéficiaire du plan.

    • Je suis salarié depuis peu dans l’entreprise et je me demande si j’ai accès à un PERE Collectif ?

      Le PERE Collectif est un dispositif à caractère collectif et ne peut exclure une catégorie d’employés. L’employeur à l’obligation d’informer l’existence du PERE Collectif, s’il y a, à ses collaborateurs présents ou futurs.

  • SCPI
    • Quel est le but d’investir dans des SCPI et pas de l’immobilier physique ?

      C’est une question bien complexe à laquelle plusieurs écoles existent. L’avantage qui découle de l’investissement en SCPI permet surtout de se couvrir du risque de vacance du/des logements s’il doit être comparé à l’investissement immobilier locatif plus conventionnel.

    • Quel est le montant minimum de souscription pour acheter des parts de SCPI ?

      Le montant minimum de souscription est fixé par la société de gestion et de ce fait, l’acquisition de part de SCPI varie en fonction du prix de la part et du nombre minimum de parts obligatoires à l’acquisition. Le capital peut donc varier d’une centaine d’euros à quelques milliers à la souscription.

  • PERin
    • Pourquoi opter pour la déduction fiscale si finalement je suis taxé à la sortie ?

      Les versements déductibles de l’impôt sur le revenu ne sont pas une obligation. Cependant le gain fiscal obtenu permet de limiter l’effort des capitaux versés sur le PER individuel et de faire travailler un capital plus important, permettant d’allier l’utile à l’agréable.

    • J’aimerai ouvrir un PER pour mon enfant, est-ce possible ?

      Tout à fait, un enfant mineur peut bénéficier d’un PER. Cela peut s’avérer être efficace en termes d’optimisation mais assez contraignant pour l’enfant, le PER n’est disponible qu’à la retraite.

    • Je suis retraité puis-je ouvrir un PER individuel ?

      Absolument, vous avez tout à fait le droit d’ouvrir un PER individuel même si vous êtes à la retraite, cela peut s’avérer plutôt intéressant de le faire. Même si la loi ne prévoit aucune restriction d’âge à la souscription d’un PER individuel, les compagnies d’assurances peuvent, quant à elles, imposer des conditions restrictives, comme fixer un âge limite de souscription.

  • PER
    • J’ai un ancien contrat, PERP et Madelin, est-il possible de les transférer sur le PER ?

      Oui, tout à fait. En fonction des contrats antérieurs à la loi PACTE, il est par moment préférable d’opter pour le transfert de ces derniers sur le nouveau PER.

    • J’ai un PERECO chez mon ancien employeur et ma nouvelle entreprise dispose également d’un PERCO. Puis-je faire le transfert de mon ancienne épargne entreprise vers la nouvelle ?

      Absolument, cela peut au contraire être avantageux vis-à-vis des frais annuels de gestion que l’employeur prends généralement pour le compte de ses salariés. En revanche, il sera pertinent de comparer les possibilités d’investissement avant d’initier la demande de transfert.

    • A qui sera destiné le capital en cas de décès ?

      Le versement du capital est prévu aux bénéficiaires du contrat mentionné dans la clause bénéficiaire. Le plus souvent standard, la clause bénéficiaire prévoit le versement du capital au conjoint ou partenaire de PACS survivant, à défaut les enfants. Il peut être pertinent de vérifier cette dernière en fonction des souhaits du titulaire du plan.

  • Assurance vie
    • Comment désigner un bénéficiaire d'assurance vie ?

      Lors de la souscription il faudra designer un bénéficiaire ou plusieurs bénéficiaires, en général les assureurs optent pour une clause standard. Aucune obligation n’est requise, il est possible de nommer ses bénéficiaires ou de faire une clause libre. La clause libre demande de faire preuve de grande attention, l’accompagnement par un notaire, un avocat ou un gestionnaire de patrimoine est fortement recommandé.

    • Comment puis-je modifier les bénéficiaires de ma police d'assurance vie ?

      En faisant la demande à votre interlocuteur privilégié ou à l’assureur concerné.

    • Quels sont les coûts associés à une assurance vie ?

      Les coûts liés aux contrats d’assurance vie varient en fonction de plusieurs paramètres :

      • Les frais d’entrée du contrat, frais prélevés pour verser un capital sur le contrat d’assurance vie. En fonction de l’assureur ces frais peuvent varier de 0 % à 4,5 %.
      • Les frais d’entrée des supports, sont variables mais inévitables. En fonction des fonds choisis, ils peuvent osciller entre 0.2% pour un ETF par exemple à 12 % pour des SCPI.
      • Les frais annuels de gestion, qui représentent en général 1 %, prélevés sur l’encours du contrat.
    • Comment puis-je souscrire une assurance vie ?

      Vous pouvez passer par un conseiller de gestion de patrimoine qui saura vous conseiller sur le produit adapté à vos besoins, votre banque ou une plateforme en ligne.

    • Quels sont les avantages fiscaux de l'assurance vie ?

      A maturité du contrat, soit au à partir de 8 ans, un abattement spécifique permet une exonération partielle ou totale sur les plus-values en cas de rachat durant la vie du souscripteur. En cas de transmission du capital lors du décès du souscripteur assuré, les bénéficiaires bénéficient d’une fiscalité de faveur.

    • Est-ce que mon épargne est bloqué pendant 8 ans ?

      Non, l’enveloppe reste disponible à tout moment et sans conditions, en général, la perception du capital en cas de rachat est de deux semaines ouvrées.

    • Comment choisir le montant d'assurance vie dont j'ai besoin ?

      Il n’y a pas vraiment de réponse universelle au montant précis que doit détenir une personne dans un contrat d’assurance vie. Chaque situation est unique et les objectifs différents, le mieux est de conseil à un spécialiste.

  • Les questions du premier rendez-vous
    • Et après ?

      À l’issue de l’analyse patrimoniale que nous aurons réalisée, nous reviendrons vers vous afin de vous communiquer les modalités relatives aux coûts et à l’accompagnement personnalisé tout au long de l’année.

    • Qu’avez-vous à préparer pour votre entretien ?

      Rien, si ce n’est la connaissance de votre patrimoine immobilier et financier.

    • A qui s’adresse nos rendez-vous ?

      A tout ceux qui souhaitent un conseil et un accompagnement avisé.

    • Que fait-on de vos informations ?

      Après le premier rendez-vous, nous analysons votre situation afin de vous soumettre les meilleures recommandations pour nos prochaines entrevues.

    • A partir de quel montant investissable nous acceptons un client ?

      A partir de 500 € nous n’avons aucune exigence sur la taille du patrimoine.

    • Quels sont nos domaines d’expertise ?

      Personne physique et personne morale, nous saurons vous accompagner sur les aspects placements, fiscaux et transmissions.

    • Comment se déroule le premier rendez-vous ?

      Le premier rendez-vous s’effectue en visio-conférence sur une période de 45min et permet de réaliser un état des lieux de votre situation en comprenant vos besoins.

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