Europe & Monde
Les marchés européens ouvrent en positif ce matin, porté par le report jusqu’au 9 juillet des droits de douane de 50% sur les importations européennes. Le VIX STOXX 50 s’écroule soudainement à 19,2 points (-15,05 %), traduit par une remontée des volumes d’achats sur les marchés européens.
En Asie, on retrouve également de l’optimisme, une clôture à +2 % montre que le deal transatlantique est interprété comme un bon signal de stabilité commerciale à court terme.
Focus Japon : Le Japon fait peu à peu peur, l’inflation grimpe à 3,6 % alors que les salaires stagnent et que les obligations à 40 ans viennent de perdre 20 % en six semaines. Avec un ratio de la dette au PIB de 260 % dont plus de 50 % détenue par une Banque du Japon en déroute, le pays semble en route vers la récession. Cela n’empêche pas la Bourse japonaise de se porter, portée qu’elle est par l’espoir de nouveaux accords commerciaux avec les États-Unis.
Pour finir, le baromètre Fear & Greed de CNN s’affiche en recul pour la deuxième semaine consécutive, passant de 70 à 64, signe que la prudence est un trait de l’âme des investisseurs.
Point Crypto – Bitcoin
toujours en haut de la vague
Le Bitcoin reste ancré dans ses sommets historiques, malgré une consolidation après avoir battu le seuil de 111 000 $ la semaine précédente, soutenu par des mouvements d’envergure de capitaux dans les ETF au comptant, à commencer par celui de BlackRock, mais aussi de l’intérêt croissant chez les institutionnels.
L’appui politique du président Donald Trump, qui considère le Bitcoin comme un actif stratégique à défendre, et les récentes avancées réglementaires dans le sens du bitcoin rassurent et font baisser le niveau des prises de profits à court terme.
Point FED
La FED oscille entre manœuvres politiques et prudence monétaire. L’inflation aux États-Unis a quand même ralenti à 2,3 % en avril dernier, mais reste encore en léger surplus à l’objectif de 2 % de la Fed.
La Maison blanche a appelé à une baisse des taux mais la Fed a maintenu le taux dans la fourchette de 4,25 % à 4,50 %. Le PIB américain a reculé de -0,3 % au T1 tandis que le chômage reste stable à 4,2 %.
Ce climat économique ambivalent se traduit aussi par une prudence accrue de Jerome Powell, qui en l’absence d’une confirmation d’un ralentissement prononcé, n’envisage pas d’inflexion de sa politique monétaire. Message bien compris par les marchés, où l’incertitude reste prégnante, tout comme la volatilité.
Crédit photo : @ChatGPT