Trump, Los Angeles et un Moyen-Orient sous Tension
Oubliez les graphiques ennuyeux et les statistiques soporifiques. Cette semaine, le 12 juin 2025, l’actualité a été dominée par le grand show américain de Trump et les tensions qui font frissonner les marchés mondiaux. Préparez-vous, ça va être direct et sans filtre.
La Californie en ébullition : Le bras de fer Trump-Los Angeles
La Californie, ses palmiers, ses stars… et désormais, ses émeutes. Ainsi s’installe le nouveau décor du bras de fer entre Donald Trump et « l’État doré ». En effet, devant les caméras et surtout sur les réseaux sociaux, le président a décidé d’envoyer la Garde Nationale et 700 Marines pour « libérer » Los Angeles. Résultat : une facture de 134 millions de dollars pour cette mise en scène musclée. Une paille, toutefois, à l’échelle de la politique américaine.
Mais alors, pourquoi un tel déploiement de soldats ? Principalement pour réprimer les manifestations opposées aux raids menés par la police fédérale de l’immigration (ICE). Concrètement, les images parlent d’elles-mêmes : des soldats face à des manifestants, et même un magasin Apple pillé, qui renforce l’idée d’une contestation prétendument « criminelle ». Par ailleurs, Trump n’a pas mâché ses mots. Il a qualifié les opposants de « séditieux payés », « animaux » ou encore « agitateurs ». Ce vocabulaire fleuri, de toute évidence, vise à délégitimer tout débat de fond.
Pendant ce temps, les démocrates, notamment la maire Karen Bass et le gouverneur Gavin Newsom, se retrouvent dans une position délicate. D’un côté, ils doivent dénoncer l’autoritarisme ; de l’autre, condamner les débordements. Autrement dit, ils sont pris entre le marteau et l’enclume. En somme, c’est un véritable casse-tête californien, où les enjeux politiques se règlent désormais dans la rue, à coups de millions de dollars… et de tweets incendiaires.
Trump et le casse-tête des droits de douane : Le compte à rebours est lancé
Parlons du commerce, parce que ça, ça touche directement notre porte-monnaie. Donald Trump n’a pas lâché l’affaire : il compte envoyer dans les « une semaine et demie à deux semaines » des lettres aux principales économies mondiales. Le message ? « Voici l’accord, vous l’acceptez ou vous le refusez. » Une méthode délicate, dirons-nous, pour négocier des droits de douane !
La date limite du 9 juillet plane comme une épée de Damoclès sur le commerce international. Jusqu’à présent, Trump avait déjà prolongé certaines échéances. Toutefois, cette fois-ci, il affirme être prêt à frapper fort si aucun accord n’est signé. En effet, après un accord cadre avec la Chine, présenté comme « conclu » selon ses propres mots mais sans détails concrets pour l’instant, et un autre signé avec le Royaume-Uni, c’est désormais au tour du Japon, de la Corée du Sud et d’une quinzaine d’autres pays de retenir leur souffle.
Par ailleurs, l’économie britannique a déjà montré des signes de fragilité, enregistrant une contraction de 0,3 % en avril, conséquence directe des tensions commerciales et des droits de douane. En somme, Trump semble jouer au poker menteur avec ses partenaires internationaux. Pendant ce temps, le reste du monde attend dans l’incertitude, suspendu à ses annonces et menaces.
Moyen-Orient : Le spectre de la guerre plane sur les marchés
Alors que Los Angeles bouillonne, le Moyen-Orient, quant à lui, fait frissonner les Bourses européennes. En effet, la situation en Irak s’est détériorée à tel point que les États-Unis prévoient une évacuation partielle de leur ambassade. Par conséquent, le prix du pétrole s’envole, entraînant une hausse brutale des cours.
Dans le même temps, l’Iran revient au centre des préoccupations internationales. L’émissaire américain Steve Witkoff doit rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères à Oman ce dimanche afin de discuter du programme nucléaire. Ce dialogue s’annonce crucial, d’autant plus que Trump a récemment évoqué la possibilité d’une guerre avec l’Iran. Dans ce contexte, ces tensions géopolitiques constituent un véritable poison pour l’appétit de risque des investisseurs.
Le CAC 40, le Dax, l’EuroStoxx 50 : tous dans le rouge. Seules les valeurs pétrolières, comme TotalEnergies, tirent leur épingle du jeu, profitant de la flambée des cours. Quand la poudre sent, le pétrole monte. Logique, non ?
En bref : Quand la politique s'invite dans vos finances
Cette semaine, la Bourse a moins regardé les chiffres de l’inflation que les gros titres sur Trump. Entre un bras de fer en Californie avec des troupes déployées et des menaces de droits de douane mondiaux, sans oublier la tension au Moyen-Orient et le spectre d’une guerre avec l’Iran, le monde des affaires est sur des charbons ardents.
Le message est clair : la politique, surtout quand elle vient de Washington, a un impact direct sur vos investissements. L’économie, c’est aussi un show politique. Restez vigilants et n’oubliez jamais que l’incertitude est le carburant préféré de la volatilité. Et si vous avez l’impression de comprendre de moins en moins, c’est normal, c’est le but du jeu !