Pourquoi protéger son conjoint financièrement ?
Protéger son conjoint, ce n’est pas juste une affaire de cœur, c’est aussi une question de bon sens (et de portefeuille). Vous partagez votre vie, vos projets, mais si un jour l’un disparaît ou que vous vous séparez, est-ce que l’autre sera à l’abri ? Sans protection, votre moitié pourrait se retrouver sans rien, ou pire, avec des dettes. Autrement dit, un cadeau empoisonné que personne ne souhaite offrir. Heureusement, il existe des solutions simples pour éviter ce scénario catastrophe.
Le PACS, le mariage ou les contrats de mariage sécurisent votre avenir commun. Et non, ce n’est pas réservé aux riches ou aux avocats en costard-cravate. Avec un peu d’organisation, tout le monde peut y arriver.
Alors, avant de dire « oui », pensez à protéger votre moitié… et votre portefeuille, qui mérite lui aussi un peu d’amour.
1. Le PACS : simplicité et limites
Le PACS, c’est un peu le « Netflix » du couple : facile à souscrire, sans engagement lourd, mais pas toujours suffisant pour tout sécuriser. Chaque partenaire garde ses biens personnels, même ceux achetés pendant le PACS. Pratique pour éviter de partager votre collection secrète de vinyles ou vos gadgets dernier cri.
En revanche, en cas de décès, le partenaire pacsé n’hérite pas automatiquement, sauf testament. Sinon, c’est la famille qui récupère tout, et votre moitié peut se retrouver… à la case départ. Pour éviter ça, pensez à l’assurance-vie. En résumé, le PACS, c’est un bon début, mais il ne faut pas compter que sur lui pour protéger votre conjoint.
2. Le mariage : une protection solide
Le mariage, c’est plus qu’une belle fête et un gâteau à plusieurs étages. C’est un cadre légal qui protège votre conjoint, surtout en cas de décès. Contrairement au PACS, le conjoint marié est automatiquement héritier et bénéficie d’une exonération importante des droits de succession. C’est un vrai plus, surtout pour le portefeuille !
Attention cependant, tout dépend du régime matrimonial choisi. Par défaut, la communauté réduite aux acquêts s’applique : tout ce que vous achetez ensemble pendant le mariage est commun, mais vos biens d’avant restent à vous. Vous pouvez aussi choisir la séparation de biens, pour garder vos comptes bien distincts (pratique si vous êtes du genre à ne pas partager la dernière part de gâteau).
Le mariage offre donc une vraie protection, à condition d’être bien assortis… en amour comme en finances !
3. Les contrats de mariage : personnaliser la protection
Le contrat de mariage, c’est comme choisir les options sur une voiture : on personnalise selon ses besoins. Vous pouvez opter pour la communauté universelle, où tout est commun, même les biens d’avant mariage, ce qui protège au maximum le conjoint survivant.
Mais attention, les dettes aussi sont communes, on ne peut pas tout avoir ! La séparation de biens, elle, protège chacun individuellement, idéal si vous avez des activités à risque ou des enfants d’une autre union. Il existe aussi la participation aux acquêts, un compromis malin. Vous pouvez même ajouter des clauses spéciales, comme la clause de préciput, qui permet à votre conjoint de récupérer certains biens en priorité (pratique pour éviter la guerre du fauteuil préféré).
Bref, le contrat de mariage, c’est la personnalisation au service de votre tranquillité d’esprit… et de votre salon.
En résumé : prévoir, c’est aimer… et protéger
Que vous choisissiez le PACS, le mariage ou un contrat, l’essentiel est de ne pas laisser votre conjoint à la merci du hasard. Protéger son partenaire, c’est lui garantir une sécurité financière, même quand Cupidon prend des vacances prolongées.
N’attendez pas que les problèmes arrivent pour agir : un peu de préparation évite bien des tracas (et des discussions interminables).
Si tout cela vous paraît compliqué, rappelez-vous qu’un conseiller en gestion de patrimoine est là pour vous guider, sans jargon incompréhensible ni prise de tête. Après tout, protéger son amour, c’est aussi protéger son avenir… et ça, c’est la meilleure des assurances, même sans gâteau à étages.